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Daech promis à renaître de ses cendres?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le 18 décembre 2011, les derniers soldats américains quittaient l'Irak. Et pourtant Washington n'a jamais cessé ses ingérences.© LaPrensa.hn

Selon des sources bien informées citées par l'agence de presse iranienne, Mashreghnews, "les cadres de Daech s'apprêtent à mettre à profit la crise générée au Kurdistan pour lancer une vaste offensive contre les trois provinces stratégiques de Salaheddin, de Ninive, et de Diyala". 

Les commandants de Daech suivent de près les dernières évolutions dans la région du Kurdistan irakien, évolutions qui, croient-ils, "leur permettraient de reprendre les trois provinces stratégiques de Salaheddine, de Ninive, de Diyala, soit les trois provinces qui se situent dans le nord irakien, et au sud des régions kurdophones du pays.

Des sources sécuritaires irakiennes confirment cette information et ajoutent : " Cette offensive devrait être lancée par plus de 5.000 terroristes de Daech, repliés dans les régions kurdophones que contrôlent les Peshmergas. Les "cellules dormantes" de Daech qui se trouvent actuellement à Mossoul, à Diayala ainsi qu'à Salaheddin rejoindraient aussi cette offensive que comptent appuyer les Peshmergas kurdes.  

Ces sources sécuritaires poursuivent : " les pressions nationales sont trop fortes en Irak pour empêcher le déclenchement du processus du démembrement de l'Irak à partir des régions à majorité kurde. D'où le recours des États-Unis et de leurs alliés irakiens, pour la plupart partisans de Daech, à ce plan de substitution. Washington cherche ni plus ni moins à décentraliser le pouvoir à Bagdad et à réoccuper les régions libérées des mains de Daech. Kirkouk figure en bonne place au nombre des régions convoitées par l'axe USA-Peshmergas, ville libérée en 2014 de l'emprise de Daech.

Pour les analystes politiques, ce plan de substitution a plusieurs aspects : les divergences interkurdes bloquant pour le moment le processus de sécession au Kurdistan irakien, il faudrait trouver un moyen plus accessible pour déclencher l'implosion du pays et quoi de plus facile que de travailler à une alliance "Kurdes-Daech". Par ailleurs les trois provinces précitées, à savoir Salaheddin, Ninive et Diyala longent l'Irak de l'est à l'ouste. Si elles tombent aux mains des terroristes, la fameuse route Irak-Syrie-Liban dont les États-Unis et leurs alliés craignent l'émergence et qui est apte à renforcer l'axe de la Résistance sera coupée. Ainsi les Américains, en ressuscitant le projet "Daech" et cette fois, sous une nouvelle forme, tentent bien de contrer les avancées de l'axe de la Résistance. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV