Le tribunal militaire libanais a finalement condamné à mort Ahmad al-Assir, surnommé le cheikh de la sédition, pour ses activités contre la sécurité nationale libanaise.
Le prédicateur extrémiste wahhabite Ahmad al-Assir, surnommé le cheikh de la sédition, a été condamné par le tribunal militaire libanais à la mort par pendaison.
Le tribunal militaire libanais a également condamné par contumace Fazl Chaker à 15 ans de prison. Cette sentence a été rendue à la suite des incidents dans la ville d’Abra et la cité de Saïda.
Ahmad al-Assir est un extrémiste salafiste. Il est surnommé le cheikh de la sédition au Liban. Il considère ses provocations et ses critiques virulentes comme une défense des sunnites libanais. Selon lui, les sunnites sont réprimés au Liban.
Soutenu par certains pays de la région dont l’Arabie saoudite, al-Assir perpétrait des actes armés à l’intérieur du Liban et contre les forces de l’armée de ce pays. Il a été arrêté le 15 août dans l’enceinte de l’aéroport international de Beyrouth.
Avant le déclenchement des troubles au Liban, al-Assir était une figure inconnue du monde musulman, même parmi les sunnites, jusqu’au jour où il a prononcé des discours provocateurs dans lesquels il a fait part de ses prises de position contre le Hezbollah et d’autres personnalités chiites du Liban.