Alors qu’Israël continue de « négocier avec ses partenaires russe et américain » la mise en place de la zone de désescalade dans le sud de la Syrie, là où la présence militaire du Hezbollah aux côtés de l’armée syrienne le gêne, les observateurs relèvent un nombre croissant d’« incidents » aboutissant à la mort des soldats israéliens.
Les médias israéliens rapportent, ce mercredi, la mort d’un haut officier de l’armée israélienne et de l’un de ses soldats alors qu’ils se trouvaient à bord d’un char de type Merkava. L’incident qui s’est produit au cours d’un exercice militaire au Golan occupé a fait par ailleurs 4 blessés dans les rangs des soldats israéliens. L’armée vient d’ouvrir une enquête pour tirer au clair les raisons de cet « incident ». Mais est-ce réellement un incident ?
De deux choses l’une : ou les équipements de l’armée israélienne et ses effectifs sont loin d’être à la hauteur, comme le prétend son État-major, ou alors, il s’agirait moins de « simples incidents » que de « coups prémédités ». Toujours est-il que l’armée syrienne et ses alliés considèrent le Golan comme étant une zone occupée qui « devrait être restituée à l’État syrien ».
Le mouvement al-Nujaba, allié irakien de l’armée syrienne, avait annoncé il y a quelque temps « avoir formé » une Armée de libération du Golan occupé, prête à passer à l’acte, dès que l’État syrien en aura fait la demande.