La garde côtière japonaise a annoncé que quatre bateaux de patrouille chinois étaient entrés ce lundi 25 septembre dans les eaux entourant les îles inhabitées connues sous le nom japonais de Senkaku et chinois Diaoyu, et qu’ils se déplaçaient dans la direction sud-ouest.
Ces îlots sont contrôlés par le Japon, mais sont également revendiqués par la Chine, qui envoie parfois ses bateaux de garde côtière à leur proximité.
L’Administration océanique d’État de la Chine (SOA) a déclaré dans un communiqué en ligne que les bateaux patrouillaient dans les eaux chinoises au large des îles Diaoyu. Jeudi, aussi, quatre bateaux patrouilleurs chinois avaient navigué près de ces îles.
Les îles, situées à environ 220 kilomètres au nord-est de Taïwan, sont riches en ressources naturelles. En 1971, elles ont été placées par l’intermédiaire des États-Unis sous le contrôle administratif du Japon, déclenchant un conflit territorial avec la Chine qui affirme les avoir découverts au 14e siècle et en revendique la propriété. Pour sa part, Tokyo insiste sur le fait qu’il avait la propriété des îles depuis 1895 jusqu’à leur rétrocession à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Le Japon n’apprécie guère la présence des patrouilles chinoises près des îles de Diaoyu. Il accuse Pékin de vouloir étendre une influence militaire dans la mer de Chine orientale et dans l’ouest de l’océan pacifique.