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Netanyahu aurait un plan pour un retrait américain de l'accord nucléaire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Donald Trump et Benyamin Netanyahu (D) lors de la cérémonie d’accueil du président américain en Palestine occupée, le 22 mai 2017. ©AFP

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu aurait décidé de s’entretenir avec Donald Trump sur l’accord nucléaire iranien, autrement dit sur la manière de « contrer la menace iranienne », pour reprendre les mots de son message vidéo diffusé le 21 janvier dernier sur son compte Facebook.

La 72e Assemblée générale de l’ONU se tiendra mardi prochain et de nombreuses rencontres sont prévues en marge de l’événement. Benyamin Netanyahu devrait voir le président américain lundi à New York, un jour avant la séance plénière, rapporte la chaîne 2 de la télévision israélienne précisant que Netanyahu aurait préparé un plan pour annuler l’accord nucléaire.

Avant son arrivée à la Maison-Blanche, Donald Trump avait affirmé dans une interview conjointe aux quotidiens britannique The Times et allemand Bild que ce texte était « l’un des pires accords » jamais conclus; et ce n'est pas étonnant que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, ait, quant à lui, qualifié l'accord nucléaire « d’erreur historique ».

Après son élection, Donald Trump s’est rendu compte qu’une sortie prématurée et unilatérale d’un accord international ne lui attirerait que les diatribes de ses alliés européens.

De même, les autorités de Tel-Aviv ont prétendu que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) détenait des informations sur la situation des sites iraniens dits « suspects », fait savoir le journal israélien Haaretz. Ces informations auraient été transmises par des responsables occidentaux à l’AIEA, qui d’ailleurs doute de la nature suspecte de certains sites nommés.

Le journal israélien écrit que selon Tel-Aviv, « Téhéran autorise l’inspection de ses sites quand bon lui chante ».

Cette campagne de désinformation fait suite aux déclarations des acolytes de Donald Trump, dont l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, Nikki Haley, qui s’est inquiétée en août dernier de l’impossibilité pour les experts de l’AIEA d’inspecter les bases militaires iraniennes.

Notons qu’Ali Akbar Salehi, vice-président iranien et président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), s’est envolé ce dimanche 17 septembre pour Vienne, en vue de participer à la 61e session générale de l’AIEA, à la tête d’une délégation d’experts iraniens.

Pour sa part, le directeur général de l’AIEA, Yukiya Amano, a reconnu dernièrement que Téhéran a jusqu’à présent respecté les termes de l’accord de Vienne. « Le processus des inspections de l’Agence est le même pour tous les pays, a-t-il affirmé. En outre, Israël est le seul pays du Moyen-Orient à posséder des armes nucléaires et n’a jamais fait l’objet d’aucune inspection jusqu’à présent. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV