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Tel-Aviv reconnaît qu’une attaque iranienne à son encontre serait destructrice

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre israélien de l’Éducation Naftali Bennett devant la 17e conférence annuelle d’Herzliya organisée par l’Institut pour la lutte contre le terrorisme, le 11 septembre 2017. ©jpost.com

Une attaque israélienne contre l’Iran ne serait pas aussi destructrice qu’une attaque iranienne contre Israël, dit un ministre israélien.

Devant la conférence d’Herzliya sur la sécurité, le ministre israélien de l’Éducation, Naftali Bennett, a qualifié l’Iran de « principale menace » pour Israël, ajoutant qu’une attaque israélienne contre l’Iran ne serait pas aussi destructrice qu’une attaque iranienne contre Israël, a écrit ce mardi 12 septembre le journal israélien The Jerusalem Post.

Bennett a affirmé que l’animosité israélo-iranienne n’est pas une guerre froide, avant de prétendre que le sionisme moderne avait créé un refuge pour le peuple juif et que l’Iran représentait une menace pour cette situation.

Dans son discours, Naftali Bennett a affirmé que l’Iran et le Hezbollah représentaient la plus grande menace pour Israël. « Je n’ai aucun doute qu’une nucléarisation de l’Iran représenterait la plus grande menace à l’existence d’Israël », a-t-il dit.

Bennett a également prétendu que les tensions entre l’Iran et Israël s’étaient intensifiées à cause d’une extrême asymétrie, mais il a pourtant reconnu qu’une attaque israélienne contre l’Iran ne serait pas aussi destructrice qu’une attaque iranienne contre Israël.

Le ministre israélien a même prétendu qu’il se débarrasserait de l’accord sur le nucléaire iranien et appliquerait de fortes pressions économiques sur les pays faisant du commerce avec l’Iran, si seulement il en trouvait l’occasion.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV