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Tout pays violateur du PGAC paiera cher son attitude et les USA ne font pas exception. (Qassemi)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire d'État américain de l'époque John Kerry (G) face à son homologue iranien Mohammad Javad Zarif à Vienne, le 16 janvier 2016. ©AFP

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le porte-parole de la diplomatie iranienne a évoqué ce lundi 11 septembre plusieurs questions régionales ou internationales, dont et surtout, les questions liées à l’accord sur le nucléaire iranien.

À une question sur un éventuel retrait des États-Unis du Plan global d’action conjoint (accord sur le nucléaire iranien), le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi a répondu en ces termes :

« Tout ce qui est dit à ce propos relève des pronostics et suppositions élaborés par les médias. »

Côté iranien, c’est la commission chargée de la supervision du Plan global d’action conjoint (PGAC) qui prendra les décisions nécessaires, a précisé Bahram Qassemi selon qui « toutes les mesures nécessaires concernant l’accord nucléaire sont prévues et nous allons agir conformément aux intérêts du pays ».

Bahram Qassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. (Archives)

 

Les journalistes ont aussi questionné le porte-parole du ministère des Affaires étrangères sur les récentes déclarations d'Ali Akbar Salehi, président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), à propos de la poursuite de l'adhésion de Téhéran au PGAC.

« Le Plan global d’action conjoint est un accord multilatéral approuvé par l’ONU avec la résolution 2231 ; la réussite du Plan global d’action conjoint dépendra certes du respect de tous les engagements prévus dans cet accord par tous les pays signataires », a souligné Bahram Qassemi.

Bahram Qassemi a précisé que tout un chacun des pays signataires du PGAC qui manque, pour n’importe quelle raison, à ses engagements prévus par cet accord, paierait cher ce comportement et « les États-Unis n’y font pas exception ».

Selon le diplomate, l’Iran ne sera pas le premier violateur du PGAC, mais ne tolèrera pas, non plus, sa violation par d’autres pays.

Ailleurs dans ses propos, Qassemi a fait allusion aux campagnes d’iranophobie, ce qu’il a qualifié de méthode désuète par laquelle les États-Unis et certains États de la région tentent vainement de serrer l’étau autour de l’Iran.

En ce qui concerne la catastrophe humanitaire et le massacre des musulmans au Myanmar, Qassemi a affirmé que l’Iran avait déjà établi des contacts et déployé de vastes efforts, afin de faire parvenir, par le biais de son ambassade en Thaïlande, des aides humanitaires et une délégation, au Myanmar. « Pourtant, le gouvernement myanmarais a refusé d’émettre les autorisations nécessaires à l’Iran et tout autre pays ».

Lors de son point de presse hebdomadaire, Qassemi était également questionné sur la réunion d'Astana-6 prévue prochainement dans la capitale du Kazakhstan ; voici son éclairage en bref à ce sujet :

« Avant de passer à la séance principale, une réunion d’expertise aura lieu le premier jour en présence des experts des trois pays garants (Iran, Turquie, Russie) ; nous espérons que les sujets restants de la précédente réunion pourront être finalisés lors de ce tour de réunion d’Astana qui aura lieu quand même avec un certain retard. Nous espérons aussi que cette réunion pourra déterminer les responsabilités et les limites des forces qui devront superviser la trêve dans les zones de désescalade, aboutissant à une réalisation dans les plus brefs délais des plans élaborés dans ce sens. »

Et enfin, questionné sur la publication, tout récemment, de nouveaux documents sur l’implication de l'Arabie saoudite dans les attentats du 11 septembre 2001, le porte-parole de la diplomatie iranienne s’est exprimé en ces termes :

« L’affaire du 11 septembre est assez claire. Une importante évolution a eu lieu à ce sujet ; un tribunal aux États-Unis a accusé un pays particulier d’implication dans ces attentats. J’ai pourtant l’impression que tout cela a été relégué au second plan à cause de la nouvelle approche dont on est témoin aux États-Unis. Nous espérons que la justice sera faite pour les victimes et leurs proches, et que le monde ne connaîtra plus de tels événements meurtriers. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV