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L’Iran peut-il jouer le médiateur entre Bagdad et Erbil ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un soldat peshmerga en faction sur les hauteurs de Kirkouk, face aux puits de pétrole. (Archives)

L’Iran pourra contribuer au règlement des divergences entre Bagdad et Erbil, a déclaré le président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani.

Lors d’une interview à la BBC, Massoud Barzani a souligné qu’il ne voulait pas entrer en conflit militaire sur la question de l’indépendance du Kurdistan, tout en affirmant qu’il s’opposerait à ceux qui voudraient se battre pour Kirkouk par la force de l’arme.

Massoud Barzani, président du Kurdistan irakien. ©AFP

« Nous souhaitons que Kirkouk soit le symbole de coexistence pacifique entre les religions et ethnies. Mais tous ceux qui veulent recourir à la force et à l’arme pour séparer Kirkouk du Kurdistan doivent savoir que tous les Kurdes se prépareront à une guerre pour défendre cette ville », a-t-il prétendu.

Cela intervient alors que la ville de Kirkouk est riche en ressources pétrolières et que Massoud Barzani compte beaucoup sur cette richesse pour mettre en place un soi-disant État indépendant kurde.

Dans une autre partie de cet entretien, Barzani a réfuté les inquiétudes sur d’éventuelles conséquences d’un référendum sur l’indépendance du Kurdistan.

Il n’a pas écarté le fait que l’Iran puisse contribuer au règlement des divergences entre Bagdad et Erbil.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV