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Déçue des États-Unis, l'Égypte souhaite se rapprocher de la Russie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les présidents russe (G) et égyptien (D) au Caire. ©Reuters

Les ballets diplomatiques qui se sont multipliés ces derniers temps entre l’Égypte et la Russie ne sont pas allés sans inquiéter Israël, qui craint un partenariat russo-égyptien en faveur de la Syrie et au détriment de ses intérêts.

Le journal israélien The Jerusalem Post s’efforce de suggérer que l’Égypte est prise entre les États-Unis et la Russie.

La décision de l’administration américaine d’annuler une partie de son aide financière à l’Égypte et de suspendre une autre partie en raison d’un manque de progrès sur les droits de l’homme a mis en colère Le Caire, a écrit le journal, d’après lequel l’Égypte se sent insultée et trahie encore une fois. Les partis politiques, les parlementaires et les analystes ont exprimé leur protestation contre la décision américaine.

Or, l’Égypte sent qu’il était nécessaire de se rapprocher de la Russie au lieu de faire confiance aux États-Unis. 

Quelques jours après la visite de Kushner, qui n’a pas été favorablement accueilli par les responsables égyptiens, le directeur général de Rosatom, Alexeï Likhachev, s’est déplacé au Caire où il a finalisé avec les responsables concernés l’accord initial signé en 2015 pour construire une centrale nucléaire à quatre réacteurs en Égypte d’ici 2022.

Le Caire s’efforce de s’aligner sur les positions de Moscou en ce qui concerne la Syrie et d’aider la Russie à retrouver son influence en Libye de même qu’il essaye de renforcer ses relations avec la Chine, poursuit le journal, avertissant que la nouvelle administration américaine ne semble pas savoir ce qu’elle veut. Ce n’est, surtout, pas une bonne nouvelle pour Israël, conclut l’article.

Le président égyptien et la délégation de ministres qui l’accompagne en Chine pour participer au sommet des BRICS auront des rencontres en marge de ce sommet avec les présidents russe et chinois. Ils doivent débattre de divers sujets, dont la crise syrienne.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV