Les responsables israéliens ont ouvertement avoué avoir apporté leur soutien aux groupes armés qui combattent et tentent depuis 7 ans de renverser le gouvernement syrien.
« De l’aveu même de certaines sources sécuritaires et militaires dans les territoires occupés, le soutien apporté aux différents groupes terroristes en Syrie ne se limitait pas au soin des blessés dans les hôpitaux israéliens », a écrit le site Al-Ahed.
« Les aides financières apportées cette année par l’armée du régime israélien aux groupes terroristes et à l’opposition syrienne sont estimées à plus de 115 millions de shekels, soit 32 millions de dollars », a écrit le quotidien Haaretz, qui cite certaines sources officielles de haut rang au sein du régime israélien.
« L’armée israélienne a dépensé 20 millions de shekels (plus de 5 millions de dollars) du budget de cette année pour soutenir l’opération “Bon Voisin”, qui vise à soutenir les terroristes en Syrie », a ajouté Haaretz.
« Cette dépense ne comprend pas les frais médicaux des blessés des groupes rebelles, qui s’élèvent à environ 10 millions de shekels. Les frais médicaux sont à la charge des ministères des Affaires militaires, des Finances et de la Santé », a poursuivi Haaretz.
Selon d’autres rapports, certains pays arabes paient les frais médicaux des terroristes hospitalisés dans les territoires occupés.
Citant des sources officielles dans les territoires occupés, Haaretz écrit : « Le centre “Bon Voisin” a été mis en place en août dernier. Le budget alloué cette année à ce centre comprend les dépenses pour le lancement et les activités permanentes de ce centre et le salaire de la main-d’œuvre. Mais la plus grosse part du budget, qui est alloué au transfert de matériel médical, de denrées alimentaires et de médicaments, n’est pas fournie par l’armée. Des hommes d’affaires syriens résidant à Chicago et des membres de différentes organisations, comme le Peres Center for Peace ou l’ONG Combat Genocide, la prennent en charge. »
En ce qui concerne la manière dont sont transférées ces aides militaires et médicales aux terroristes syriens, Haaretz a poursuivi :
« Les officiers et les forces de sécurité du secteur des relations publiques du centre “Bon Voisin” s’entretiennent avec les forces locales, dans les villages situés de l’autre côté de la frontière, au sujet du transfert des équipements. Parfois, le commandant des forces israéliennes sur les hauteurs du Golan s’entretient avec les responsables de ces villages et les informe des équipements dont les terroristes ne disposent pas.
Au début, l’armée israélienne a commencé transférer des équipements sur lesquels les inscriptions en hébreu étaient barrées, mais quelques semaines plus tard elle a cessé d’en transférer, la quantité des équipements fournis étant déjà importante.
Chaque mois, des dizaines de tonnes d’équipements sont transférés de l’autre côté de la frontière et chaque nuit ces équipements sont déplacés. À cet effet, on a aménagé des emplacements à proximité de la bande de Gaza. »
L’armée israélienne avait auparavant reconnu que quelque 1 400 terroristes blessés recevaient des soins dans les hôpitaux israéliens. Ces blessés sont des éléments de groupes terroristes opposés au gouvernement de Damas.
Le nombre de terroristes hospitalisés dans les territoires occupés est élevé, tout comme l’est le montant des frais médicaux, une nuit dans les hôpitaux israéliens coûtant 2 500 shekels (environ 750 dollars).