Le Pentagone a mis au point un calendrier de patrouilles militaires en mer de Chine méridionale, enjeu stratégique de premier plan pour les États d’Asie du Sud-Est qui la bordent, mais aussi pour la Chine et Taïwan.
Le Pentagone veut effectuer plus régulièrement des patrouilles en mer de Chine méridionale, à raison de deux ou trois par mois, afin d’affirmer la liberté de navigation dans ces eaux revendiquées par Pékin, relate samedi le Wall Street Journal.
Selon le quotidien américain, l’objectif est d’adopter une attitude plus constante envers les prétentions chinoises, plutôt que de poursuivre l’approche au cas par cas de l’administration de l’ex-président américain Barack Obama.
Tout en refusant de préciser quand et où interviendraient ces nouvelles patrouilles, des responsables américains cités par le journal ont indiqué que le commandement Pacifique souhaitait deux ou trois opérations de « liberté de navigation » mensuelles durant les prochains mois.
Ces patrouilles comprendraient des avions de chasse ainsi que des navires de guerre, selon le quotidien.
Depuis la prise de fonction du président Donald Trump en janvier, trois opérations de « liberté de navigation » ont eu lieu.
La dernière en date a été effectuée par le destroyer USS John S. McCain, victime, juste après, d’une collision, le 21 août, avec un pétrolier dans le détroit de Singapour, dans laquelle 10 marins américains sont morts.
La Chine avait protesté le 11 août, au lendemain d’un incident avec le destroyer. Celui-ci s’était approché près du récif Mischief, qui fait partie de l’archipel disputé des Spratleys. Une frégate chinoise lui avait envoyé des mises en garde par radio, avait alors expliqué un responsable américain.
Sous l’administration Obama, la marine américaine avait effectué quatre opérations de ce genre en mer de Chine méridionale.
Source : Sputnik