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L’ancien président yéménite, Ali Abdallah Saleh insiste sur l’unité nationale

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Pour Ali Abdallah Saleh, l'unité nationale reste la seule solution à la crise du Yémen. ©Al-Jazeera

L’ancien président yéménite, chef du parti du Congrès populaire général (CPG), Ali Abdallah Saleh a insisté sur l’unité du front intérieur, autrement dit l’armée et les comités populaires qui ont fait de grands sacrifices pour défendre la patrie et pour affronter les forces d’agression de la coalition saoudienne.

L’ex-président yéménite a réitéré cette approche, lors d’un discours, mardi premier août. Il a également appelé divers partis politiques yéménites à la réconciliation nationale.

D’autre part, le leader du mouvement populaire d’Ansarallah, Abdel Malek al-Houthi, a insisté lui aussi sur l’impératif de la sauvegarde de l’unité et de la cohésion dans son pays face aux agresseurs avant de mettre en garde contre les complots divisionnistes alimentés depuis l’extérieur.

« Notre priorité doit être le combat contre les agresseurs, le soutien des actions au service du peuple et le retour progressif et rapide des administrations et des instances gouvernementales », a-t-il déclaré.

L’ancien président yéménite, Ali Abdallah Saleh.

Après des échecs consécutifs, l’ancien président yéménite a fini par établir des liens avec Ansarallah et tourner le dos aux régimes arabes impliqués dans la guerre yéménite. Le pays a compris que les divergences et les désaccords ne sont pas en faveur du peuple yéménite et de l’indépendance du Yémen. C’est la raison pour laquelle, Ansarallah et d’autres courants populaires se sont entendus sur une résistance persévérante afin d’éviter tout malentendu susceptible de porter atteinte à la paix et au processus politique au Yémen.

L’Arabie saoudite qui intervient militairement à la tête d’une coalition d’agression dans le pays, au nom de la gestion de la crise, suite à la démission du président en fuite yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, n’a pas réussi, après plus de deux ans de guerre, à rétablir la paix au Yémen. Aujourd’hui le bilan militaire, politique et humanitaire de Riyad au Yémen est accablant. Certains documents témoignent que la propagation du choléra est due à l’utilisation par l’Arabie saoudite d’armes biologiques au Yémen. Le conflit au Yémen a fait au moins 10.000 morts, selon un bilan de l’ONU. De plus, le pays compte trois millions de déplacés et 200.000 exilés tandis que14 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire, toujours selon l’ONU.

Les médias occidentaux ne cessent de montrer le Yémen et sa population, comme un pays et un peuple « impuissants ». Or cette image est en contraste avec la réalité. Plus de deux ans de bombardements n’ont pas fléchi la résistance de ce peuple qui est harcelé par l’agresseur yéménite. L’armée yéménite et Ansarallah sont plus forts que jamais, car ils disposent de capacités autarciques de combat. Ce sont les Yéménites eux-mêmes qui fabriquent des missiles de courte portée et qui forment efficacement leurs soldats.

Il s’agit d’une avancée considérable pour un pays dont les infinies richesses ont été sans cesse pillées par l’agresseur.

En guise de représailles, les missiles yéménites visent de plus en plus, ces derniers temps, les positions militaires de l'Arabie et des Émirats, tous deux directement impliqués dans le conflit. Pour en évoquer une, l'attaque balistique contre une base militaire à Abu Dhabi.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV