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Un nouvel Israël aux portes de la Russie ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cimetière juif de Berchad en Ukraine. (Photo d’illustration)

Le site d’analyse Ruspolitica publie un article dans lequel il évoque les efforts récents fournis par « l’élite israélienne » pour faire émerger un « nouvel Israël » dans le sud de l’Ukraine. 

« Suivant les textes bibliques, le peuple “élu” parviendra à retrouver la nouvelle “Terre promise” (la Nouvelle Jérusalem) où il évoluera sans cesse vers davantage de prospérité et de bonheur. Or, cette nouvelle terre promise se situerait dans le sud de l’Ukraine. Elle est composée de cinq provinces que sont Zaporijjia, Kherson, Dnipropertrouvsk, Nykolaiv et Odessa ». 

Plus loin l’article revient sur les difficultés que rencontre le régime israélien, difficulté en partie liées à « son emplacement géographique » :

« Le problème le plus gênant serait le “manque de terre”. Israël s’est érigé sur une zone de 21 000 kilomètres carrés, soit autant que chacune des provinces de l’Ukraine. La population israélienne est estimée à 8,5 millions d’âmes, ce qui fait d’Israël un pays démographiquement dense alors que le pays est à 60 % désertique, et donc inhabitable. Mais le problème ne se limite pas à cela : la population juive vit dans un espace peuplé de 100 millions d’Arabes, dont la plupart lui sont hostiles et considèrent Israël comme leur ennemi numéro un. Tout est loin de laisser présager un avenir radieux pour Israël. »

L’article fait allusion ensuite aux propos de l’ancien secrétaire d’État US, le sioniste Kissinger, qui avait prédit il y a de cela plusieurs décennies « l’émergence de difficultés non soupçonnées pour Israël », puisque « beaucoup de questions restent irrésolues » :

« Israël ne pourrait s’engager sur la voie d’un développement durable pour les décennies futures, sans jouir au préalable de conditions climatiques favorables et d’un environnement “ami”. Ce sont ces considérations qui poussent l’élite israélienne à penser que le futur Israël devrait surgir dans le sud de l’Ukraine (aux portes de la Russie, NDLR), dans cette région appelée communément “Nova Russia”. »

À ce stade de l’article, l’auteur évoque certaines « références historiques » à l’appui de l’hypothèse de la nécessité de l’émergence de ce nouvel Israël, références qui ne vont pas sans rappeler le discours qui a précédé l’occupation des terres palestiniennes :

« Nova Russia est le territoire où a dominé pendant 400 ans un État juif (c’était le territoire des Kazhars, peuple d’origine turque converti au judaïsme, dont descendraient une grande partie des juifs ashkénazes, NDLR), un État peuplé aujourd’hui par une majorité d’Ukrainiens. Pour preuve, entre 1924 et 1948, l’Union soviétique évoquait par intermittence l’idée de la création d’un État juif en Crimée (Staline avait finalement opté pour la création d’un oblast autonome juif au Birobidjan, dans l’Extrême-Orient russe, NDLR). » 

L’élite « israélienne », ainsi que le dit l’article, croit qu’Israël est confronté à des menaces et à des dangers militaires croissants émanant de ses voisins arabes, auxquelles il faudrait ajouter la « menace balistique » : « Il est impératif donc d’éloigner la Terre promise du Moyen-Orient... la Nova Russia est là où le peuple élu devra s’implanter, en toute sécurité, loin des tracas et des menaces du Moyen-Orient. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV