Officiellement, il y a actuellement 8.400 militaires américains déployés en Afghanistan. Et, avec les renforts annoncés par le président Trump, ils seront prochainement 12.300. Mais ces nombres ne sont que fictifs.
Car selon le Wall Street Journal, ils sont déjà près de 12.000. Et encore, on ne prend pas en compte les employés de sociétés militaires privées (SMP).
Normalement, depuis la mise en place, par l’administration Obama, d’un système appelé « Force Management Level » (FML), il existe un plafond maximal des effectifs militaires déployés dans le cadre d’une opération extérieure.
En effet, le Pentagone s’arrange pour contourner ces restrictions en ne comptant que les déploiements à long terme et non les missions temporaires, comme par exemple celles assurées par les forces spéciales. C’est ainsi que le nombre de militaires américains en Syrie ne s’élève pas à 500, comme il est généralement avancé, mais à plus de 1.000.
De plus, en juillet dernier, les États-Unis ont augmenté à dix le nombre de leurs bases militaires dans des régions sous contrôle du Parti syrien de l’union démocratique (PYD) et du Parti turc des travailleurs du Kurdistan (PKK) en Syrie. De même, les Américains ont trois bases dans le nord de la province de Raqqa.
D’après le Wall Street Journal, les responsables du Pentagone voudraient s’affranchir de ce Force Management Level, qui est qualifié de « processus bureaucratique ».
Avec opex360.com