« Les forces saoudiennes ont eu recours à des armes prohibées pour réprimer les habitants d’al-Awamiya », a annoncé un expert des questions stratégiques.
La ville d’al-Awamiya, appartenant à la province pétrolifère d’Ach-Charqiya, est, depuis quelque temps, le théâtre des assauts quasi-quotidiens et aveugles des forces de sécurité et des militaires saoudiens: plusieurs bâtiments résidentiels ont été détruits et un grand nombre d’habitants ont été privés de leurs maisons.
Cette répression vise particulièrement les personnes impliquées dans une attaque contre les policiers saoudiens alors que les activistes saoudiens estiment que ce sont les habitants de la ville majoritairement chiite qui sont les vraies cibles de ces attaques.
Voici un extrait de l'interview exclusive qu’a accordée Hicham Jaber, politologue libanais, à l’agence de presse iranienne Tasnim News:
« Parlons plutôt des médias saoudiens et de ceux qui leur sont affiliés. Ce qu'ils ont diffusé, est très étrange et loin d'être raisonnable. Ils ont publié des pétitions prétendument signées par les habitants d’al-Awamiya qui se démarquent des terroristes retranchés dans la ville. Ce, alors que les quartiers civils sont mis à feu et à sang par les militaires saoudiens qui usent d'armes prohibées. La vérité est belle et bien celle-ci. Le recours du gouvernement saoudien à une telle quantité d’armes prohibées contre des civils sans défense reste énigmatique... Les habitants d’al-Awamiya sont pris pour des terroristes alors qu’ils habitent dans cette ville depuis des centaines années et qu'aucune arme n'y a jamais été découverte. »
Le politologue libanais s’est ensuite attardé sur le silence de la communauté mondiale: « Le même silence de mort affiché par la communauté mondiale vis-à-vis des atrocités d’Israël contre les Palestiniens, est constaté dans le cas d’al-Awamiya. Il est cautionné par les pétrodollars saoudiens. »
Hicham Jaber a demandé aux organisations internationales de passer à l’acte et d’interroger les autorités saoudiennes quant à leurs crimes.