Un chasseur-bombardier de la coalition pro-Riyad a frappé par erreur une position des mercenaires pro-Hadi, dans la province de Maarib (nord-est du Yémen).
La chaîne d’information al-Mayadeen a annoncé, ce mardi 22 août, une frappe aérienne par erreur de la coalition saoudienne contre un rassemblement de mercenaires pro-Hadi, à Wadi al-Rabia, près de Sirwah, dans l’ouest de la province de Maarib.
Cette frappe aérienne a fait trois morts et huit blessés.
Dans le même temps, d’intenses affrontements sont en cours entre les forces de l’armée yéménite et des Comités populaires, d’une part, et les mercenaires pro-Hadi, de l’autre, à Wadi al-Rabia, à Makhdara et au sud de l’aéroport de Sirwah.
En outre, une source militaire yéménite a annoncé la mort de quatre mercenaires pro-saoudiens, tués par les snipers de l’armée et d'Ansarallah, au nord-est de Taëz.
La même source a ajouté que l’armée yéménite et Ansarallah avaient libéré deux districts et plusieurs collines d’une ville située dans le sud de Taëz. Cette opération a fait un certain nombre de morts et de blessés dans les rangs des mercenaires du président yéménite démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi.
Hier, lundi 21 août, les avions de combat de la coalition saoudienne ont frappé à 15 reprises les villes frontalières de Harad et de Midi.
Le même jour, un militaire saoudien a été abattu à Jizan, en Arabie saoudite, par un sniper yéménite.
Yémen : Des avions de chasse saoudiens ont survolé à plusieurs reprises le ciel de la province de Taëz. https://t.co/DeH1MWYaV1 pic.twitter.com/SIVk1MY9ju
— Presstv Francais (@PresstvFr) August 21, 2017
L’Arabie saoudite a attaqué le Yémen en mars 2015, à la tête d’une coalition militaire, et lui a imposé un blocus terrestre, maritime et aérien, sous prétexte de faire revenir au pouvoir Abd Rabbo Mansour Hadi.
Cette offensive militaire a laissé dans son sillage plus de 13 000 morts parmi les Yéménites, pour la plupart des civils, et des dizaines de milliers de blessés. De plus, des millions de Yéménites ont été privés de toit et les infrastructures de ce pays pauvre ont été réduites à néant.