Au plus fort de la crise qu'ils ont provoquée dans la péninsule coréenne, les Américains multiplient actes et gestes pour faire monter d'un cran les tensions dans le golfe Persique. Le Pentagone prétend ainsi qu’un drone iranien s'est retrouvé à environ 330 mètres du porte-avions américain USS Nimitz, dans les eaux internationales du golfe Persique.
La marine américaine a prétendu dans un communiqué qu’un drone iranien s’était approché du porte-avions Nimitz dans le golfe Persique, a rapporté Fars News citant Fox News.
Le 8 août, le Pentagone avaient également prétendu qu’un drone iranien avait approché le chasseur-bombardier F/A-18E Super Hornet de l'US Navy à une distance d'environ 30 mètres.
Cette fois-ci, les Américains reprennent le même discours et affirme que le drone iranien QOM-1 s’étaient approché lundi 14 août dans la soirée à environ 300 mètres d ’un avion américain alors qu'il se préparait à atterrir sur le Nimitz. "Le Nimitz a tenté à plusieurs reprises d’établir des contacts et à clarifier la situation, ajoute le rapport.
Mais que cherchent les Américains?
Dans un communiqué, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé que les drones iraniens "poursuivraient leur patrouille dans la zone contrôlée par la défense aérienne", faisant fi des "campagnes d’intoxication menées par les forces suprarégionales". Pour le CGRI, les accusations "récurrentes" que formulent les Américains sur "la dangerosité des patrouilles iraniennes" sont sans fondement. " Les drones du CGRI sont équipés de dispositifs de navigation et leur pilotage se fait de la manière la plus minutieuse possible. Les allégations répétitives de Washington renvoient aux dysfonctionnements des systèmes de repérage, d'interception et d'identification des navires US ou alors à la volonté des Américains de créer des tensions".
Alors qu'ils sont au bord d'une confrontation militaire avec la Corée du Nord et qu'ils n'écartent pas non plus une action militaire au Venezuela, les États-Unis semblent chercher à ouvrir un troisième front, cette fois dans le golfe Persique, face à l'Iran, estiment les analystes.