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Les assises de plus en plus chancelantes de Ben Salmane

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à Riyad, le 25 janvier 2017. ©Reuters

Le journal russe Pravda, organe du parti communiste, a fait paraître un article au sujet de l’époque périlleuse que vit l’Arabie saoudite.

« Les monarchies pétrolières dont et surtout l’Arabie saoudite connaissent une période de déstabilisation sans précédent et vivront, pendant les prochains mois, des heures bien difficiles. Nombreux sont les membres de la famille royale saoudienne qui aimeraient se débarrasser du jeune prince héritier, Mohammed ben Salmane. Ces sentiments anti-Salmane des membres de la famille royale ont même poussé le monarque d’Arabie saoudite à protéger son fils en le nominant prince héritier et en lui confiant les rênes de l’économie et de l’armée. Parmi les défis auxquels fait face l’Arabie saoudite figurent la guerre contre le Yémen et les tensions qui sévissant dans la province saoudienne d’Ach-Charqiya.

En effet, la plus grande défaite qui est reprochée à Mohammed ben Salmane est la guerre qu’il a déclenchée en 2015 contre le Yémen. Alors ministre de la Défense, c’est Mohammed ben Salmane qui a ordonné le déclenchement d’une offensive militaire contre le Yémen, une guerre qui n’a réalisé aucun des objectifs des Al-Saoud, leur imposant même des coûts faramineux. Ce conflit vain manque un soutien total de l’armée saoudienne et a contraint Riyad à acheter des milliards de dollars d’armements aux États-Unis.

Par ailleurs, une bonne partie de la jeunesse saoudienne s’est radicalisée au file des années, un défi lancé à  Mohammed ben Salmane.

D’autre part, la situation tendue qui règne dans la province d’Ach-Charqiya risque de donner naissance à des événements pas très agréables pour les Saoud. Pas beaucoup de chances pour le régime de Riyad d’apaiser les tensions à Ach-Charqiya dont les habitants se sentent marginalisés et sous pression. 

Là, il ne faut pas oublier non plus  le bras de fer opposant l’Arabie saoudite à l’Iran et au Qatar qui ne fait pas du tout consensus au sein de la famille régnante. 

Paniqués par tous ces défis, les Saoudiens ont essayé de réorganiser leurs services de sécurité et de renseignement et d’affaiblir les tribus rivales, mais aucune de ces tentatives n’a jusqu’ici fonctionné.

Bref, l’époque périlleuse que devra vivre l’Arabie saoudite ne semble pas très loin et il existe une avalanche de signes qui laissent prévoir les événements à se produire ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV