En menant des opérations baptisées « Liberté de navigation », un destroyer américain a une nouvelle fois mis au défi les prétentions territoriales de Pékin en mer de Chine méridionale.
Des autorités américaines ont affirmé qu’un destroyer des forces navales américaines s’était approché ce jeudi 10 août des îles artificielles chinoises. Il mouille à une distance de 12 milles, a rapporté Tasnim citant Reuters.
Ces derniers mois, la marine américaine a mené des opérations baptisées « Liberté de navigation » pour mettre en effet au défi la prétention territoriale de la Chine sur près de 90 % de cette zone maritime et s’opposer à la construction d’îles artificielles.
Ces opérations interviennent alors que l’administration de Donald Trump cherche à coopérer avec la Chine pour résoudre la question du programme nucléaire de la Corée du Nord. Ces actions de Washington pourraient rendre plus compliqués les efforts déployés pour trouver une solution à la crise nord-coréenne.
Sous le sceau de l’anonymat, ces autorités américaines ont précisé que le destroyer USS John McCain mouillait à proximité des îles artificielles en mer de Chine méridionale.
La Chine et les pays de cette région se disputent la souveraineté de cette zone. Il s’agit de la 3e phase des opérations « Liberté de navigation » à avoir eu lieu depuis l’intronisation de Trump. Le ministre chinois des Affaires étrangères n’a pas encore réagi à cette action. Washington est d’avis que la Chine a l’intention de renforcer sa présence militaire et de construire des îles artificielles dans le but de limiter la liberté de navigation en mer de Chine méridionale.
À la suite d’un tir d’essai de missile effectué par la Corée du Nord, les tensions dans la région se sont exacerbées.
« La Corée du Nord ferait mieux de ne plus proférer de menaces envers les États-Unis. Si elles se poursuivaient, les menaces se heurteront à un feu et à une fureur d’une ampleur que le monde n’a jamais vue jusqu’ici », avait déclaré Donald Trump.
James Mattis, secrétaire américain à la Défense, a lui aussi averti que si la Corée du Nord ne mettait pas fin à ses agissements, il serait possible que cela aboutisse à la fin de ce régime.