En Palestine occupée, des manifestants brandissaient des pancartes et scandaient des slogans pour exiger la démission du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Les opposants de Netanyahu l’accusent d’être impliqué dans une affaire de corruption.
« Ils étaient des milliers de colons israéliens qui se sont rassemblés samedi soir devant le domicile du procureur général Avichai Mandelblit, à Petah Tikva, pour lui demander de mettre en examen rapidement le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour des affaires de corruption », a-t-on appris du Centre palestinien d’information (CPI).
En contrepartie, près 500 membres du Likoud, le parti dirigé par le Premier ministre, ont organisé également une manifestation en soutien à Netanyahu.
Un certain nombre de ministres et de membres de la Knesset (Parlement israélien) issus du Likoud ont assisté à une autre manifestation pro-Netanyahu et accusé le parti de gauche d’avoir tenté de renverser l’actuel gouvernement tout en manipulant l’appareil judiciaire.
« Ce que l’on constate, c’est une tentative visant à déclencher un coup d’État pour renverser le gouvernement », a prétendu Nava Boker, membre de la Knesset.
Ayoub Kara, ministre israélien des Communications, a également participé à cette manifestation pour apporter son soutien à Netanyahu.
Cela intervient alors que le quotidien israélien Haaretz, citant la police israélienne, avait souligné que l’enquête qui a été menée prouvait que Benjamin Netanyahu était très probablement coupable de corruption, de fraude et d’abus de confiance.
« Le juge de paix refuse de divulguer les détails de l’enquête et de l’interrogatoire de Netanyahu, car il est fort possible que ce dernier soit impliqué dans des affaires de corruption et d’escroquerie », a déclaré la police du régime de Tel-Aviv.
La police israélienne a ajouté que le tribunal souhaitait empêcher la divulgation des détails de l’enquête et de l’interrogatoire de Netanyahu, en raison de la forte probabilité de son implication dans des affaires de corruption et d’escroquerie.