Le président de l’Assemblée de la République islamique d’Iran Ali Larijani s’est entretenu, vendredi 4 août, avec le président de l’Assemblée populaire suprême de Corée du Nord Kim Yong-nam.
Lors de cette rencontre, Ali Larijani a rappelé le soutien de la République islamique d’Iran à l’énergie nucléaire civile, tout en dénonçant l’arme nucléaire qui portait des atteintes très sérieuses à la sécurité du monde.
« Un monde chaotique ne profitera à aucun pays. L’instauration de la paix et de la sécurité dans le monde devrait figurer parmi les principaux objectifs de tous les États. »
Le président de l’Assemblée islamique d’Iran a ensuite salué la résistance de la Corée du Nord vis-à-vis de l’hégémonie des États-Unis.
« J’espère que les pays qui cherchent à dominer les autres via la force, apprendront bientôt que cette méthode n’aboutira à rien », a-t-il affirmé.
De son côté, le président de l’Assemblée populaire suprême de Corée du Nord Kim Yong-nam s’est réjoui de sa deuxième visite en Iran, ajoutant que l’Iran et la Corée du Nord partageaient le même ennemi.
« La République islamique d’Iran a annoncé que la fabrication et le lancement de missiles n’avaient besoin d’aucune autorisation. Le temps passe, les époques se succèdent, mais notre ennemi commun ne change pas sa nature. Les États-Unis continuent d’imposer leurs desiderata aux autres. »
Kim Yong-nam a souligné que son pays entendait accroître ses coopérations avec le Mouvement des non-alignés, car de telles coopérations allaient dans l’intérêt des nations.
« Les pays bâtissent leur avenir grâce à leur puissance et aucun pays ne devrait se soumettre aux exigences maximalistes d’autrui. Les États-Unis ont attaqué les pays qui étaient faibles sur le plan militaire. Nous sommes pour la paix, mais nous ne reculerons pas d’un iota, des intérêts de notre pays. Nous continuons de nous confronter à Washington sérieusement jusqu’à ce qu’il renonce à ses politiques hostiles et ses menaces. »
Le numéro 2 de la Corée du Nord a souligné que les exigences maximalistes des États-Unis iraient toucher d’autres pays, si elles ne sont pas contrecarrées.