TV

Expulsion programmée des Libanais résidant en Arabie saoudite ou aux EAU

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Passeport libanais

Selon Fars News, avant même que ne commence la crise qatarie, une inquiétude importante régnait chez les Libanais résidant dans les pays du littoral sud du golfe Persique et plus particulièrement les Libanais chiites et les Libanais du Sud-Liban. Il suffisait que l’un d’eux soit faussement accusé d’un quelconque acte de malveillance pour qu’il soit renvoyé dans les 24 heures dans son pays.

Le site El-Nashra a écrit que les sources libanaises qui suivent le dossier des Libanais expulsés des pays du littoral sud du golfe Persique et plus particulièrement des Émirats arabes unis, du Qatar et d’Arabie saoudite, assurent que la politique systématisée d’expulsion n’a pas faibli depuis 5 ou 6 ans et qu’elle s’accentue même de plus en plus.

C’est ainsi que les Émirats ont expulsé au cours des deux dernières semaines 20 personnes de trois familles chiites originaires du Sud-Liban au prétexte d’activités de soutien au Hezbollah. Les Libanais vivant aux EAU, se plaignent presque tous d’être sous surveillance active à travers leur téléphone fixe, leur mobile, leurs messageries sur les réseaux sociaux, etc.

Il est dit aussi qu’Abu Dhabi a récemment refusé d’accepter un ambassadeur libanais de confession chiite et a imposé que l’ambassadeur libanais aux Émirats soit sunnite et du courant al-Mustaqbel.

En Arabie saoudite, des sources informées ont annoncé qu’il y a très peu de chiites libanais vivant à Riyad et à Djeddah et que de temps en temps, quelques-uns d’entre eux sont expulsés pour des prétendus motifs d’ordre sécuritaire ou administratif.

En ce qui concerne le Koweït, il est rapporté que les chiites koweïtiens se méfient beaucoup des chiites libanais depuis que les autorités judiciaires du pays ont prétendu que le Hezbollah et l’Iran étaient mêlés à l’affaire d’espionnage dont on a récemment entendu parler.

La rencontre entre l’ambassadeur du Koweït au Liban, Abdel Al el-Qanaï, et Jebran Bassil, le ministre koweïtien des Affaires étrangères, se serait fait dans le cadre de la nouvelle stratégie koweïtienne contre le Hezbollah, l’Iran et les chiites libanais vivant au Koweït.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV