Sept journalistes du quotidien turc Cumhuriyet ont été remis en liberté, le samedi 29 juillet dans la matinée.
Après avoir passé neuf mois derrière les barreaux, sept collaborateurs du quotidien turc d’opposition Cumhuriyet ont été libérés provisoirement alors que le tribunal a ordonné le maintien en détention de quatre autres journalistes : Kadri Gürsel, Ahmet Sik, Murat Sabuncu et Akin Atalay.
Les journalistes relâchés ont déclaré avoir été arrêtés et emprisonnés sans preuve ni document et que leurs droits n’avaient pas été pris en compte.
L’acte d’accusation de ces journalistes rejette tout lien entre eux et le mouvement de Fethullah Gülen.
Tous les journalistes libérés ont jugé, lors des interviews séparées, « illégaux », « hors de la loi » et « hors de la justice », leur procès et les accusations qui ont été retenues contre eux.
Ils ont été arrêtés et détenus, en 2016, sous le chef d’accusation de « collaboration avec les terroristes » et de « coopération avec le mouvement de Fethullah Gülen ».
Accusés d’avoir aidé les organisations terroristes, 17 collaborateurs de Cumhuriyet sont actuellement jugés.
Cumhuriyet dénonce un procès politique qui vise à anéantir l’un des derniers journaux indépendants de la Turquie.
Le putsch manqué du 15 juillet 2016 a permis au gouvernement turc de lancer des purges massives, surtout au sein des médias, des mesures qui ont été fortement dénoncées par les organisations de défense des droits de l’homme.
