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L'Iran prêt à se retirer si l'accord nucléaire ne garantit pas ses intérêts

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La centrale civile de Bouchehr dans le sud de l'Iran. ©AFP

L’Iran respecte ses engagements envers le Plan global d’action conjoint en tenant compte de ses propres intérêts.

« L’Iran respecte le Plan global d’action conjoint tant que ce Plan assurera ses intérêts. Si l'accord finit par nous porter préjudice nous ne tarderons pas à l'abandonner. Et c’est justement là où les Américaines veulent nous conduire », a rappelé le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Seyyed Abbas Araqtchi, samedi 29 juillet au soir, lors d’une émission télévisée.

« Nous avons une “non-application”, dans le Plan global d’action conjoint, et une “non-application fondamentale” qu’on peut qualifier de “violation” voire même de “violation flagrante” du PGAC. Il arrive qu’une “non-application” ait lieu sans qu’une “violation” ne se produise. Comme à titre d’exemple un retard dans l’application des engagements envisagés qui ne constitue pas forcément une “violation”, a précisé le vice-ministre iranien.

« Le président américain s’est engagé, dans le cadre du Plan global d’action conjoint, à geler les sanctions une fois tous les quatre mois, et s’il ne le faisait pas, les sanctions seront automatiquement reconduites ce qui serait une “violation flagrante” du Plan. Donald Trump a suspendu, à deux reprises, les sanctions, et aucun retour aux sanctions et aucune “violation flagrante” du Plan n’a donc eu lieu », a ajouté Abbas Araqtchi.

Abbas Araqtchi lors d'une émission télévisée, samedi 29 juillet. ©mashreghnews

Le vice-ministre iranien a toutefois réaffirmé que le projet de loi adopté par les États-Unis avait encore une fois prouvé l’hostilité américaine envers l’Iran.

Le responsable iranien s’est aussi attardé sur les sanctions décidées contre le Corps des gardiens de la Révolution islamique (Pasdarans) pour rappeler que ce n’était pas, la première fois, qu’ils sanctionnaient ce Corps : “Les Pasdarans faisaient déjà l’objet de sanctions sous prétexte des activités balistiques tandis que l’armée de Qods était sanctionnée pour le terrorisme. C’est  tout ce Corps qui est aujourd'hui sanctionné, accusé injustement de soutien au terrorisme”.  

“La flèche américaine vise le Corps des gardiens de la Révolution islamique et veut l’affaiblir. Un rêve qui ne se réalisera jamais. Le Corps des gardiens de la Révolution islamique est en combat contre les terroristes et il donne des conseils militaires à l’Irak et à la Syrie de même qu’au Hezbollah dont nous sommes aujourd’hui témoins des victoires”, a noté le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Seyyed Abbas Araqtchi.

" Les généralités du projet de contre-mesures aux actions hostiles des États-Unis contre l'Iran ont été adoptées par la Commission de la sécurité nationale du Parlement iranien ", a annoncé son président Alaeddin Boroujerdi.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV