À bord des voitures piégées, les terroristes se sont mis en route, depuis Hassaké, en Syrie, pour attaquer les forces irakiennes, en poste sur la frontière Irak-Syrie.
Le point de passage frontalier Tell Safouk, situé au nord-ouest de la province de Ninive, a été attaqué, à plusieurs reprises, pendant les deux dernières semaines, par les terroristes dont toutes les tentatives ont été, jusqu’ici, neutralisées par les Unités de mobilisation populaire d’Irak (Hachd al-Chaabi).
Vendredi 28 juillet au soir, des dizaines de terroristes de Daech, à bord des voitures piégées, ont tenté, une fois de plus, de s’emparer du point de passage stratégique de Tell Safouk mais les Unités de mobilisation populaire les ont pris pour cible par des missiles thermiques avant qu’ils n’atteignent leur position.
Plusieurs voitures piégées ont été détruites et un grand nombre de terroristes ont péri. Les terroristes qui ont échappé à la mort, ont pris la fuite et sont retournés dans les régions syriennes, contrôlées par Daech.
La semaine dernière, les forces du bataillon 44 des Hachd al-Chaabi ont abattu deux drones, appartenant aux terroristes, qui survolaient la frontière irako-syrienne.
Les terroristes de Daech entendent réoccuper le centre et l’ouest de la province irakienne de Ninive afin de compenser les échecs qu’ils ont subis en Syrie.
Par ailleurs, l’administration américaine met le gouvernement irakien sous pression afin d’empêcher les Unités de mobilisation populaire de nettoyer les régions frontalières de Ninive de la présence des terroristes.
« Les Américains s’intéressent au même scénario qu’ils ont déjà appliqué à Baïji. Ils veulent lancer une opération tardive pour que les terroristes aient assez de temps pour se réorganiser », a annoncé une source militaire, ayant gardé l’anonymat.
Pour le rappel, les États-Unis ne permettaient pas, pendant des mois, au gouvernement irakien de lancer une opération militaire, destinée à chasser les terroristes de Baïji. Ce qui a rendu le terrain propice aux terroristes de Daech pour qu’ils puissent lancer des attaques au mortier contre les forces irakiennes.
Ce sont les Hachd al-Chaabi qui, sans céder aux pressions américaines, ont libéré Baïji en moins d’une semaine.
