TV

La Jordanie et Israël évitent une crise diplomatique et pactisent

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu (D) en Jordanie avec le roi Abdallah II. ©GPO/FLASH90

Après l’incident de dimanche dans l’enceinte de l’ambassade israélienne à Amman, la Jordanie et le régime d’Israël évitent de justesse une crise diplomatique en trouvant un accord de compromis. 

Finalement, c’est la diplomatie qui l’a emporté. Au terme de plusieurs entretiens téléphoniques entre Benyamin Netanyahu et le roi Abdallah II, un compromis a été trouvé, selon une source auprès du gouvernement jordanien qui a souhaité garder l’anonymat.

Le garde ayant ouvert le feu sur les gens, qui jouissait de l’immunité diplomatique, n’a pas été remis à la police jordanienne, il s’est contenté de donner sa version des faits aux enquêteurs en présence de diplomates israéliens dans l’enceinte de l’ambassade.

Abdallah II entend obtenir une contrepartie. Il souhaite qu’Israël démantèle les portiques de détecteurs de métaux qu’il a installés aux entrées de l’esplanade des Mosquées, le troisième lieu saint de l’islam, à la suite du meurtre le 14 juillet de deux policiers israéliens aux abords de ce site. 

Depuis l’installation de ces détecteurs, les Palestiniens prient à l’extérieur de l’esplanade en signe de protestation. La tension n’a ensuite cessé de monter, aussi bien à Jérusalem, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, qu’en Jordanie ou en Turquie, notamment.

Avec Le Figaro

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV