Le développement des capacités défensives et de l’armement de l’Iran d’une part, et l’influence grandissante de ce pays dans la région, notamment en Syrie et en Irak, de l’autre, ont affolé les médias et les dirigeants israéliens. Les spéculations sur la création par l’Iran de bases terrestres et maritimes en Syrie ont alimenté la panique.
Ce samedi 22 juillet, le ministre iranien de la Défense, le général Hossein Dehqan, et le commandant de la base de défense antiaérienne iranienne Khatam al-Anbia, le général de brigade Farzad Esmaïli, ont participé au lancement de la production de masse des missiles Sayyad-3, conçus et fabriqués par les experts de l’industrie aérospatiale du ministère de la Défense.
En plus, un certain nombre de ces missiles à longue portée ont été remis à la base de défense antiaérienne Khatam al-Anbia, appartenant à l’armée iranienne.
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Dans ce droit fil, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu s’est mis à menacer l’Iran, en évoquant la possibilité de viser des bases iraniennes.
Tout en reflétant les propos de Netanyahu, les sources militaires de DEBKAfile ont écrit : « Benyamin Netanyahu a annoncé qu’Israël avait à plusieurs reprises frappé des objectifs iraniens en Syrie, dont des convois d’armement destinés au Hezbollah libanais. »
Netanyahu avait déjà prétendu que si Israël constatait l’envoi d’armements au Hezbollah, il viserait ces convois, sans oublier de dire que cela s’était passé à maintes reprises.
L’ancien conseiller à la sécurité nationale d’Israël, Yaakov Amidror, y a fait allusion, dans un entretien au journal Jerusalem Post :
« Il se peut qu’Israël se voie contraint de recourir à des actions militaires afin de prévenir la construction de bases permanentes par l’Iran et le Hezbollah en Syrie. »