TV

Pour Damas, la «coalition illégitime» US devra payer pour la destruction de la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les raids aériens de la coalition internationale avaient provoqué des centaines de morts de civils. ©Reuters (Photo d'illustration)

Damas réclame des indemnités pour les destructions causées par la coalition « illégale » américaine en Syrie au nom de la lutte anti-terroriste.

Dans des lettres adressées à l’ONU, le gouvernement syrien lance un appel pour que les frappes menées par la coalition américaine en Syrie au nom de la lutte contre Daech cessent, a rapporté Russia Today.

Damas a demandé dans ces lettres des indemnités aux États-Unis et à leurs alliés qui ont causé par des bombardements « illégaux » la destruction des infrastructures et des zones d’habitation avant d’appeler cette coalition « illicite » à assumer la responsabilité.

Insistant sur le fait que les soi-disant frappes anti-terroristes ont provoqué la mort de centaines de civils syriens, Damas met en garde contre la poursuite de ces attaques menées par les avions de combat de la coalition US qui prennent pour cible des installations pétrolières et de gaz et des infrastructures économiques de la Syrie, sous prétexte de la lutte anti-Daech.

À cela s’ajoute les restrictions imposées par les Américains et Européens à Damas. Ce qui a spécifiquement crée des obstacles à la protection des infrastructures économiques du pays tout en compromettant les perspectives du développement et de la reconstruction de la Syrie.

Étayant ses affirmations en mentionnant deux récents bombardements d’installations pétrolières et gazières, la mission syrienne aux Nations unies avait par ailleurs assuré qu’un raid aérien, survenu le 27 mai dernier contre le village de Hasu Albu Awf, avait pulvérisé de nombreuses maisons et causé la mort d’au moins huit civils, pour la plupart des enfants.

Damas a également souligné que la campagne militaire de la coalition internationale ne disposait d’aucune forme de consentement ou d’autorisation de la part du gouvernement syrien et que ces raids aériens violaient le droit international.

Avec RT 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV