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IIES analyse la frappe iranienne contre Deir ez-Zor

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le missile iranien Zolfaqar tiré contre les positions des terroristes de Daech à Deir ez-Zor en juin dernier (Photo d'illustration)

La frappe balistique iranienne contre Daech à Deir ez-Zor prouve une chose : les missiles à combustible solide de l'Iran sont très performants, estime l'Institut International d'Études Stratégiques (IIES). 

Plus d'un mois après le tir de missiles iraniens contre les positions de Daech dans l'est syrien, les think tanks occidentaux continuent à l'analyser et cette fois, ce sont les experts français qui s'y penchent : " la récente frappe balistique iranienne contre Daech en Syrie prouve la performance des missiles fabriqués par l'Iran. Cela constitue une réelle menace qui défausse les évaluations stratégiques déjà réalisées en Occident, dit l'IIES.

Le texte s'inquiète surtout de la puissance balistique iranienne dans le domaine de missiles de courte portée :" nous avons consacré des heures entières à analyser les missiles de longue portée iraniens, sans nous apercevoir à quel point les Iraniens avaient réalisé de nettes avancées en termes de fabrication de missiles de courte portée ". 

"Les missiles de courte portée à combustible solide que fabriquent les Iraniens visaient dans le temps à repousser des attaques ennemies. Mais on découvre qu'ils sont dotés désormais de plus larges capacités opérationnelles qui leur permettent d'être plutôt "offensifs" que "défensifs". Leur précision tout comme leur portée s'est nettement améliorée", rappelle le texte. 

Le think tank français qui semblent ne pas reconnaître à l'Iran le droit de se défendre dans une région sans cesse exposée aux convoitises des grandes puissances, tentent par la suite de suggérer que l'Iran pourrait avoir recours à ces missiles dans un cadre "non défensif" : " c'est un net progrès qui pourrait permettre au Corps des gardiens de la Révolution islamique de lancer des frappes de haute précision et en profondeur, non seulement à des fins défensives mais aussi dans d'autres cadres ". Par ces mots, l'analyse suggère évidemment la perspective d'une confrontation israélo-iranienne et de concert avec la presse israélienne et américaine recommande : " les capacités croissantes de l'Iran menacent sérieusement le système de défense balistique des pays du bassin sud du golfe Persique. Dans ce contexte, il faudrait sans nul doute revoir l'équilibre stratégique et militaire de la région ".

La conclusion de l'article constitue évidemment un appel à peine caché à une reprise de course aux armements laquelle constitue l'objectif principal des études et analyses de la plupart des think tanks euro-américains. L'IIEL finit toutefois son commentaire trop subjectif et réduit de cette façon les six ans de guerre dévastatrice contre la Syrie : " d'un point de vue général, la guerre en Syrie a permis à la Russie et à l'Iran de mettre à l'épreuve des faits respectivement le missile russe " Kalibr" et le missile iranien "Zolfaghar". Quant à la frappe iranienne, elle constitue sans nul doute un tournant ". 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV