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Un Kurdistan irakien libre ? Le chantage de l'Arabie saoudite et des EAU

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’église Sainte Barbara, à Qaraqosh, dans le Kurdistan irakien, le 28 octobre 2016©AFP

Alors que le Kurdistan irakien tiendra un référendum sur son indépendance le 25 septembre, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis comptent sur l’implantation de bases militaires dans cette région autonome.

Le roi Salman d’Arabie saoudite a accueilli le chef du Kurdistan irakien Massoud Barzani, à Riyad, le 1er décembre 2015. ©Hawler Times

L’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont proposé au chef du Kurdistan irakien Massoud Barzani une aide tous azimuts en échange de l’implantation de bases militaires dans la région autonome. 

Massoud Barzani profite largement du soutien de trois pays arabes de la région dont l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et la Jordanie, a révélé une source kurde bien informée. Ils ont pourtant conditionné leur aide à l’implantation de bases militaires à Erbil, la capitale de la région autonome et à Dahuk, ajoute la source.

La construction de bases militaires par Amman, Riyad et Abu-Dhabi dans cette région a pour objectif de former une coalition militaire contre l’Iran et la Turquie.

La région autonome du nord de l'Irak riche en pétrole a annoncé la tenue d'un référendum sur son indépendance le 25 septembre prochain, à l’issu d’une récente réunion présidée par Barzani entre les partis kurdes actifs dans la région, et cela malgré l'opposition de Bagdad, les réticences régionales et internationales et le boycott de certains milieux politiques irakiens.

L’Iran, la Turquie, les États-Unis, la Russie et l’Allemagne font partie des pays opposés à ce projet d'indépendance.

Favorable à cette autonomie, Riyad a déjà eu des négociations avec Erbil sur le plan sécuritaire. A présent des centaines de militaires saoudiens, jordaniens et émiratis sont déployés à Erbil et à Dahuk pour former et conseiller les Peshmerga kurdes.    

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV