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Jaberi-Ansari : « La présence iranienne en Syrie ne dépend d’aucun pays »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour le département arabo-africain, Hossein Jaberi-Ansari (D), rencontre l’émissaire spécial de Vladimir Poutine pour la Syrie, Alexandre Lavrentiev, le 15 juillet 2017, à Téhéran. ©IRNA

« La présence des forces iraniennes en Syrie, quels que soient la forme et le niveau, a été réclamée par le gouvernement syrien et était dans le cadre des accords, signés entre Damas et Téhéran », a annoncé la diplomatie iranienne.

Ce samedi 15 juillet à Téhéran, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour le département arabo-africain, Hossein Jaberi-Ansari, a été interrogé, à l’issue de sa rencontre avec l’émissaire spécial de Vladimir Poutine pour la Syrie, sur un accord de cessez-le-feu qu’ont signé les États-Unis et la Russie.

À la question de savoir si l’accord américano-russe va influencer la présence des forces iraniennes dans le sud-ouest de la Syrie, Hossein Jaberi-Ansari a répondu que la présence militaire iranienne en Syrie ne dépendait que de l’accord signé avec Damas.

« Un accord impliquant l’Iran qui est signé par des pays autres que l’Iran n’aura aucune conséquence pratique et concrète sur la présence iranienne en Syrie. Une large implication dans la crise en Syrie n’a jamais intéressé et n’intéresse nullement l’Iran. Le rôle limité que l’on joue en Syrie a été demandé par le gouvernement syrien et il n’a pour objectif que de restaurer la stabilité dans ce pays. Nous ne voulons pas du tout étendre notre champ d’intervention en Syrie, car tout ce qui nous importe est de voir cette catastrophe humanitaire prendre fin, dans les plus brefs délais », a expliqué le vice-ministre iranien des Affaires étrangères.

Interrogé pour savoir si une délégation française prendrait part à la conférence d’Astana, Jaberi-Ansari a répondu que différentes délégations, venues de divers pays, prenaient normalement part à des réunions qui se tiennent en marge de la conférence d’Astana, mais non à la conférence elle-même :

« L’Iran, la Russie et la Turquie constituent les trois principaux partenaires et garants à la conférence d’Astana. Des parties y sont aussi impliquées pour observer le processus, d’autant plus que des représentants de l’ONU prennent part à des réunions officielles. Cependant, le processus de la conférence d’Astana ne se déroule pas sous les auspices de délégations d’autres pays, comme la France. »

Hossein Jaberi-Ansari a ajouté que les représentants de l’Iran et de la France s’étaient entretenus de sujets politiques et diplomatiques, lors de la dernière conférence d’Astana.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV