Au lieu de condamner la fermeture de la mosquée al-Aqsa, le ministre bahreïni des Affaires étrangères a condamné l’opération martyre menée par les jeunes palestiniens.
Sur sa page twitter, Khaled Ben Ahmad Ben Mohamed Al-e Khalifa, ministre bahreïni des Affaires étrangères, a critiqué l’opération martyre menée par des jeunes palestiniens la considérant comme la violation des lois internationales, a rapporté l'agence de presse iranienne Tasnim.
Le ministre bahreïni a déclaré que tous les musulmans ont le droit de prier dans la mosquée, mais le fait de tuer les forces de la police est contraire aux Traités internationaux notamment les 4 Conventions de Genève.
Le président de l’Autorité autonome de la Palestine, Mahmoud Abbas, avait lui aussi condamné lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, l’opération martyre menée par des jeunes palestiniens.
Et ce, alors que les différents groupes palestiniens ont condamné la fermeture de la mosquée al-Aqsa et l’ont considéré comme une guerre déclarée par ce régime.
Pour rappel, lors d’une opération martyre menée vendredi 14 juillet à proximité de la Porte de Damas (Bab al-Amoud en arabe) sur l’esplanade de la mosquée d’Al-Aqsa, 3 Palestiniens sont tombés en martyr tandis que 5 Israéliens étaient blessés dont 2 ont succombé à leur blessure.
A la suite de cet incident, la police israélienne a fermé les portes de la vieille ville de Qods et la mosquée al-Aqsa aux fidèles.
Il s’agit de la première fois depuis 1967 que le régime d’Israël empêche la tenue de la prière du vendredi dans la mosquée al-Aqsa et interdit la diffusion de l’appel à la prière.
Le Premier ministre israélien a pourtant annoncé que les portes de la mosquée d’Al-Aqsa seraient rouvertes dès ce dimanche à midi sur les fidèles palestiniens.