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Rupture avec le Qatar : l’Irak sous pression saoudienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le roi de l'Arabie saoudite, Salmane ben Abdelaziz (D), reçoit le Premier ministre irakien Haider al-Abadi (G) à Jeddah, le 19 juin 2017. ©Reuters

L’Arabie Saoudite, principal bailleur de fonds de Daech, propose son aide pour la reconstruction de Mossoul en échange d’une rupture des relations diplomatiques entre Bagdad et Doha.

Une proposition « honteuse » selon Jassem al-Bayati, l’un des leaders du parti islamique irakien Dawa qui fait part des pressions accrues exercées par les Saoudiens sur l’Irak pour qu’il rejoigne l’axe anti-Qatar.

S’exprimant à l’occasion d’une conférence de presse, le membre du parti islamique irakien Dawa précise que Riyad fait pression pour que l’Irak lâche le Qatar et prenne une position en accord avec la politique saoudienne, qui a mis au ban le Qatar avec certains États alliés arabes du golfe Persique.

Selon al-Bayati le report du déplacement du Premier ministre irakien à Riyad était dû à ces pressions.

Les pressions interviennent alors que le gouvernement irakien avait annoncé une initiative pour une sortie de crise entre le front anti-Qatar (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Bahreïn, Égypte) et Doha, soutenue par le Koweït et Oman. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV