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L’Arabie en désarroi, le général Sharif veut démissionner

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le général Raheel Sharif (G), l’ancien chef de l’armée pakistanaise est parti pour l’Arabie pour prendre le commandement de la coalition militaire. (Archives)

Le général Raheel Sharif, ancien chef de l'armée du Pakistan qui assumait le poste de commandement de la coalition pro-Riyad a regagné son pays et plus précisément Lahore.

« Accompagné d’un certain nombre des responsables saoudiens à bord d’un avion privé le général Raheel Sharif est rentré à Lahore », a rapporté la chaîne d’information pakistanaise, Dawnnews.

Raheel Sharif s’est rendu le 21 avril de l’année en cours à Riyad pour assumer le commandement de la coalition militaire dirigée par l’Arabie.

Cette démarche est pourtant jugée contraire aux intérêts nationaux, selon 75 % de la population pakistanaise.

Récemment les médias ont annoncé que l’ancien commandant de l’armée pakistanaise qui était à la tête de la coalition dirigée par Riyad est à la recherche d’une voie de sortie pour démissionner et retourner dans son pays.

Le général de l’armée pakistanaise reste insatisfait de l’influence accrue des États-Unis sur l’Arabie et croit que cette coalition ne sera pas en mesure d’atteindre ses objectifs escomptés.

Pour sortir du bourbier yéménite dans lequel il se trouve depuis deux ans, le régime des Al-e Saoud a frappé à la porte de certains pays dont le Pakistan.

Les civils yéménites sont toujours les cibles de raids aériens de la coalition arabe. ©AFP

Des autorités saoudiennes s’efforcent de ramener Raheel Sharif en Arabie, c’est la raison pour laquelle des responsables saoudiens l’ont accompagné au Pakistan et entendent organiser un banquet dans un restaurant saoudien à Lahore en son honneur.

L’intervention militaire saoudienne au Yémen, lancée en mars 2015, a fait jusqu’à présent plus de 12.000 morts, des dizaines de milliers de blessés ainsi que des millions de déplacés, exposant également le pays à la famine et à des maladies meurtrières, dont le choléra. Le traitement des malades s’avère difficile à cause du blocus aérien, terrestre et maritime imposé par l’Arabie. 

Les immeubles dévastés à Taëz, dans les frappes de l’aviation saoudienne, le 7 avril 2016. ©AFP
Le camp de réfugiés d’al-Mazrak dans la province de Hajjah, au nord du Yémen. (Photo : Yemen Humanitarian Team)

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV