Selon Fars News, le ministère syrien des Affaires étrangères a réagi aux agressions expansionnistes de la Turquie dans ce pays.
Une source du ministère syrien des Affaires étrangères a annoncé que les politiques agressives et les illusions expansionnistes du régime d’Erdogan dans le territoire syrien contredisent d’une façon flagrante le droit international et les résolutions du Conseil de sécurité.
« La nouvelle agression turque contre les zones d’Izaz, de Jebrine et d’Ekhterine, dans la banlieue nord d’Alep, s’inscrit dans le rôle destructeur que joue le gouvernement turc en Syrie », rapporte l’agence de presse SANA citant le ministère syrien des Affaires étrangères.
Selon Damas, ces agressions ont fait de la Turquie un des principaux soutiens du terrorisme et des complots contre la Syrie, ce qui menace sérieusement la sécurité et la stabilité régionales et internationales.
Damas a également réitéré que le gouvernement syrien avait à maintes reprises mis en garde contre les politiques dangereuses du régime turc et a appelé la communauté internationale à mettre le holà aux agissements délétères de la Turquie.
Le ministère syrien de la Défense a également ajouté que la nation et les forces armées syriennes étaient déterminés à défendre leur territoire et à affronter le terrorisme takfiriste soutenu et parrainé par le régime turc.
Ce mardi 4 juillet au matin, l’armée turque a pris pour cible depuis ses bases dans le Rif de Hama la base aérienne de Menagh et les positions des forces des Unités de protection du peuple (YPG), majoritairement kurdes, à Tall Rifaat, Cheikh Issa, Umm Hawch et Ayn Dagnah, ainsi que dans le Rif d’Afrin.
En réaction à cette attaque, les habitants d’Afrin ont manifesté pour condamner l’ingérence turque en Syrie et dénoncer les agissements militaires d’Ankara dans le Rif de Hama contre les Forces démocratiques syriennes, composées d’éléments kurdes et arabes.
Siban Hamou, commandant en chef des forces des Unités de protection du peuple, a également annoncé que la présence militaire turque dans les zones sous contrôle kurde dans le nord-ouest de la Syrie constituait un casus belli.