TV

Poursuite des frappes saoudiennes au Yémen

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Fumée et débris après un bombardement de Sanaa par les avions de la coalition saoudienne, le 31 août 2016. ©Reuters

L'aviation saoudienne a bombardé ce mardi la zone de Bani Bariq à Nihm tandis qu'une ONG belge dénonce l'usage des munitions au phosphore blanc contre la population civile. 

Selon une source de sécurité citée par l'agence de presse yéménite SABA, le raid aérien contre la localité de Nihm a provoqué de lourds dégâts. La veille, les avions de combat de la coalition pro-Riyad avaient pris pour cible de leurs bombes le district de Bani Matar dans le gouvernorat de Sanaa.

Pas moins de 12 raids ont ciblé les deux zones de Dhofar et d'Ayban en l'espace de quelques heures. 

Sur le plan sanitaire, l'épidémie de choléra touche désormais les régions sous contrôle des mercenaires de Riyad. Le ministère de la Santé a rapporté 1 614 cas de décès sur un total de plus de 240 000 cas recensés de choléra. 

Par ailleurs, une Organisation belge des droits de l'homme a confirmé qu'elle a détecté l'utilisation de phosphore dans plusieurs régions qui connaissent un conflit armé comme le Yémen, affirmant dans un rapport que la coalition dirigée par l'Arabie saoudite a utilisé dans sa guerre contre le Yémen des munitions au phosphore blanc.

L'Organisation a mis en garde dans un rapport publié sur son site web officiel du danger de l'utilisation du phosphore blanc dans des zones en conflit parce que "cette arme mortelle a un grand impact sur les individus", et constitue la plus grande menace à la vie humaine.

Les bombes au phosphore blanc génèrent une très haute température pouvant atteindre 815 degrés Celsius, en plus de la lumière et de la fumée. Les munitions au phosphore blanc ont été utilisées dans au moins six autres conflits armés entre 2000 et 2016 en Afghanistan, en Ukraine, en Somalie, en Irak, à Gaza et au Liban.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV