La Cour suprême des États-Unis a remis le lundi 26 juin partiellement en vigueur le décret anti-immigration très controversé de Donald Trump, en attendant de l'examiner en audience à l'automne.
Cette demi-victoire juridique marque un succès politique pour le président américain Donald Trump, dont la mesure avait été suspendue par de multiples juges, en première instance et en appel.
Le décret interdisant l'entrée aux États-Unis aux habitants de six pays musulmans (Syrie, Libye, Iran, Soudan, Somalie et Yémen) s'applique désormais vis-à-vis de quiconque « n'ayant pas établi de relation de bonne foi avec une personne ou une entité aux États-Unis ». En clair, tout habitant de ces six pays qui serait totalement inconnu des autorités américaines se verra refuser l'accès au territoire des États-Unis.
Les plus hauts magistrats du pays offrent au président américain une chance d'emporter une victoire judiciaire finale venant annuler les camouflets subis.
Les opposants au décret ont donc promis de continuer leur lutte.
«L'interdiction d'entrée aux musulmans viole le principe constitutionnel fondamental selon lequel le gouvernement ne peut avantager ou agir de façon discriminatoire à l'encontre d'une religion. Les tribunaux ont successivement bloqué cette interdiction discriminatoire et indéfendable. La Cour suprême a désormais l'occasion de l'annuler définitivement», a commenté lundi Omar Jadwat, l'avocat de l'American Civil Liberties Union (ACLU) connu en francais sous l'appellation: L'Union américaine pour les libertés civiles .
Avec La Presse