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Une guerre totale en Syrie: les Américains en litige

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
James Mattis, secrétaire américain à la Défense (G) et Joseph Dunford, chef d'état-major des États-Unis. (Photo d'archives)

Le magazine américain Foreign Policy révèle l’opposition des généraux du Pentagone face à l’idée de l’implication dans des combats entre l’armée américaine, l’armée syrienne et ses alliés, dans le sud de la Syrie. Idée qui est toutefois soutenue par la Maison Blanche.

Des cas de conflits directs, opposant l’armée syrienne aux forces américaines dans le sud de la Syrie, se sont multipliés durant cette dernière semaine. Ce qui a fait que le magazine américain Foreign Policy a publié, vendredi 16 juin, un article au sujet de l’apport de soutien des hommes d’influence de la Maison Blanche par rapport au déclenchement d’une guerre terrestre contre l’armée syrienne, dans le sud de la Syrie.

La semaine dernière, les avions de combat US ont abattu un Soukhoï-22 et un drone, appartenant à l’armée syrienne. Les Américains accusent l’aviation syrienne d’avoir pris pour cible leurs positions, alors que le drone abattu revenait de sa mission contre les positions de Daech, à Raqqa.

«Ezra Cohen-Watnick, directeur du service de renseignement auprès du Conseil de sécurité nationale, et Derek Harvey, chef du Conseil de sécurité nationale pour le Moyen-Orient, soutiennent fermement l’ouverture d’un front élargi pour combattre les forces syriennes et leurs alliés, dans le sud de la Syrie, alors que plusieurs généraux du Pentagone, dont le secrétaire à la Défense James Mattis y sont opposés. James Mattis et certains responsables du département d’État ne veulent en aucun cas un nouveau conflit dans le sud de la Syrie, en affirmant que cela pourrait déclencher une confrontation dangereuse avec l’Iran. Joseph Dunford, chef d’état-major des armées, et Brett McGurk, diplomate américain, partagent l’idée de James Mattis et sont pour une concentration des efforts sur la lutte contre Daech et la libération de Raqqa », indique Foreign Policy.

Ce n’est pas la première fois que James Mattis et Joseph Dunford s’opposent aux aventurismes militaires de la nouvelle équipe de la Maison Blanche.

La Maison Blanche avait déjà demandé au Pentagone de mobiliser les soldats américains pour une lutte directe contre les terroristes de Daech, au lieu de soutenir les forces kurdes et arabes de la Syrie. Initiative catégoriquement rejetée par James Mattis et Joseph Dunford.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV