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Blocus du Qatar: Washington soupçonne Riyad, Abu Dhabi, Manama et Le Caire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Vue sur la ville de Doha, capitale du Qatar. ©Reuters

Se déclarant de plus en plus sceptiques quant aux motifs de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, de Bahreïn et de l’Égypte pour le blocus imposé au Qatar, les États-Unis ont annoncé que ces quatre pays n’avaient pas donné, jusqu’ici, d’explications exhaustives sur les accusations dont fait l’objet Doha.  

Selon la chaîne Al Alam, la porte-parole du département d’État américain Heather Nauert qui s’exprimait lors d’un point de presse, mardi 20 juin, à Washington, a affirmé :

Heather Nauert porte-parole du département d'État américain. ©ABC News

 

« Ce qui nous importe c’est que deux semaines après le blocus imposé au Qatar, ces Émirats arabes du golfe Persique n’ont donné aucun détail sur les accusations qu’ils ont formulées à l’encontre de Doha. »

Washington a un grand doute sur l’attitude adoptée par Riyad et Abu Dhabi envers Doha, selon Madame Nauert.

« La seule question qui vient à l’esprit est de savoir si les mesures prises par ces quatre pays à l’encontre du Qatar sont liées au soutien au terrorisme ou bien elles sont dues à de très anciennes divergences entre eux », s’est-elle interrogée.

Les analystes politiques relèvent à travers ces propos, un enième virage US dans le dossier de la crise saoudo-qatarie : le Qatar semble avoir desserré plus que les Saoudiens les cordons de la bourse à l'adresse de Washington et payé la part que lui demande la Maison Blanche pour assurer sa sécurité. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV