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Macron à la quête de plus de légitimité

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian (G), et la ministre des Armées, Sylvie Goulard (D), passent en revue les militaires. ©AFP

La ministre française des Armées, Sylvie Goulard, a annoncé mardi sa décision de ne plus faire partie du gouvernement, pour pouvoir, le cas échéant, « démontrer librement » sa « bonne foi » dans une enquête sur des soupçons d’emplois fictifs présumés.

« Je souhaite être en mesure de démontrer librement ma bonne foi », a expliqué la ministre centriste dans un communiqué, en évoquant l’enquête visant le parti MoDem auquel elle appartient sur des emplois fictifs présumés d’assistants au Parlement européen.

L’Élysée avait annoncé lundi un « remaniement technique » du gouvernement après les élections législatives de dimanche qui ont apporté une majorité écrasante au parti présidentiel d’Emmanuel Macron.

Le président « a entrepris de restaurer la confiance dans l’action publique, de réformer la France et de relancer l’Europe. Cette entreprise de redressement doit l’emporter sur toute considération personnelle », souligne le communiqué de Sylvie Goulard, une centriste qui avait été élue eurodéputée en 2009 et réélue en 2014. 

Selon les analystes politiques, le taux record d’abstention au second tour des élections (près de 57 %) a jeté une ombre à ce début de mandat du président Macron qui s’est toutefois accrédité d’une forte majorité au Parlement. Le retrait de Mme Goulard s’expliquerait ainsi par le souci du nouveau président de prouver aux électeurs qu’il est « l’homme de la rupture » et de « la politique moralisée ». 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV