Condamnant les nouveaux crimes commis par les Saoudiens au nord du Yémen, le porte-parole d’Ansarallah a vivement fustigé le silence et l’inaction du Conseil de sécurité envers la crise yéménite.
« Ces crimes barbares des Saoudiens contre le peuple yéménite dévoilent le vrai visage du Conseil de sécurité », a insisté le porte-parole d’Ansarallah, Mohammed Abdessalam.
« Le Conseil de sécurité justifie politiquement et militairement la barbarie saoudienne au Yémen et encourage ainsi le massacre du peuple et le blocus au Yémen en soutenant la coalition d’agression yéménite. » A expliqué Mohammed Abdessalam.
Critiquant toujours le mutisme international face à ces crimes, ce membre d’Ansrallah a déploré que des mots tels « droits de l’homme » et « humanité » soient des slogans avec lesquels on dupe l’opinion publique mondiale.
Les avions de chasse saoudiens ont bombardé dimanche matin 18 juin, un marché sur la région frontalière yéménite à l’ouest de la province de Saada.
Au moins 25 Yéménites ont été tués et plusieurs blessés dans cette attaque.
Pour appuyer les frappes, l’unité d’artillerie de l’armée saoudienne a pilonné simultanément le marché afin d’empêcher les secouristes d’intervenir sur place.
Abdessalam a appelé le Conseil de sécurité à saisir cette réalité que ce sont des pays comme l’Arabie, les Émirats arabes unis et leurs alliés qui menacent la paix et la sécurité mondiales.
S’attardant sur la situation sanitaire au Yémen, le porte-parole d’Ansarallah a déclaré que resserrer l’étau autour des souffrances des millions yéménite confrontés à l’épidémie du choléra est une honte et une tache indélébile pour ceux qui se posent en défenseurs des droits de l’homme.