Le ministère iranien des Affaires étrangères a exprimé ses regrets les plus profonds au sujet de «l'incident amer» qui a coûté la vie à un pécheur iranien.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne Bahram Qassemi a annoncé que l'affaire de l'assassinat d'un pêcheur iranien par les gardes-côtes saoudiens et de la disparition de deux autres bateaux de pêche iraniens dans les eaux irano-saoudiennes serait poursuivie par les organes et responsables concernés.
"L'affaire est actuellement à l'étude. Une fois les résultats des enquêtes préliminaires annoncés, l'incident amer sera sérieusement poursuivi", a-t-il déclaré.
Samedi 17 juin, les gardes-côtes saoudiens ont tué un pêcheur iranien sous prétexte qu'il avait pénétré les eaux d'Arabie saoudite. Toutefois, cela ne pouvait pas être une justification pour qu'ils tirent sur les pêcheurs. Dans tous les cas, les gardes-côtes n'étaient pas autorisés à ouvrir le feu.
"Même si les bateaux étaient entrés dans les eaux saoudiennes, les gardes-côtes n'étaient pas autorisés à ouvrir le feu. Nous sommes en train de vérifier si les bateaux étaient effectivement entrés dans les eaux saoudiennes", a indiqué dans un communiqué le directeur des frontières au ministère de l'Intérieur Majid Aghababaie.