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L’armée syrienne cherche à relier les différents axes d’opération dans le désert

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un soldat syrien se tient à côté d’un drapeau syrien, avec vue sur Wadi Shatnat al-Mityhah, non loin de Raqqa, après l’entrée de l’armée syrienne dans la zone, le 11 juin 2017. ©AFP

L’armée syrienne a réalisé de grandes avancées ces derniers jours dans le désert syrien, pour relier notamment les régions fraîchement libérées. Ces avancées se sont faites dans la ville d’al-Sakhanah et dans les régions frontalières.

Selon Fars News, les opérations de l’armée syrienne et des forces de la résistance dans le désert syrien montrent que le principal objectif poursuivi est de relier les trois axes d’opérations ainsi que d’assurer la sécurité des villes et des principales voies dans le centre et l’est du pays. C’est alors qu’un front unique de lutte contre Daech prendra forme.

L’un de ses axes est le Rif sud-ouest de Raqqa. Les forces de la Résistance, après s’être approchées des alentours du champ pétrolier de Safia, ont réussi à consolider leurs positions au croisement d’al-Rassafa et à étendre ainsi le champ de sécurité de la route principale reliant Asria à Khanasser.

L’un des autres axes est situé aux alentours de la ville de Palmyre et à cet endroit aussi, les opérations de l’armée pour étendre le champ de sécurité de la ville se poursuivent. Les forces de la Résistance ont même annoncé avoir libéré 100 km² du désert de Palmyre, situé au sud et au nord-est de la ville.

Puis un des autres axes est celui de l’avancée de l’armée en direction d’al-Sakhanah, située au nord de Palmyre et au sud-ouest de Deir ez-Zor, et c’est dans cette zone que l’armée a réussi hier à libérer le triangle d’Arak. Ce qui devrait lui ouvrir de facto la porte aux opérations finales en direction d’al-Sakhanah.  

Selon le journal Al-Akhbar, au sud-est d’Arak aussi, les forces de la Résistance ont réussi à prendre le contrôle de la centrale n° 3 et de l’aéroport, en libérant aussi par la même occasion la région d’al-Talilah. L’armée syrienne poursuit actuellement sa politique de reprise de contrôle progressive des régions désertiques.

Parallèlement à ces avances, la coalition internationale dirigée par Washington a fait entrer en Syrie le dispositif lance-roquettes HIMARS. En réalité, Washington a fait entrer ce dispositif depuis ses bases militaires en Jordanie.

Il s’agit là de la deuxième mesure militaire sur le sol syrien après l’équipement des Forces démocratiques syriennes dans le nord du pays. Ces dispositifs nécessitent de gros camions pouvant les transporter d’un lieu à un autre. La portée des missiles est de 300 km.

Des informations circulent aussi sur la mise en place par Washington d’une nouvelle base militaire dans la région d’al-Tanaf, mais le porte-parole de la coalition américaine, Ryan Dillon, a infirmé cette information en prétendant que les forces de la coalition organisaient parfois des sessions de formation dans d’autres régions qu’al-Tanaf, des formations qui dureraient même plusieurs semaines.

Néanmoins, il existe encore quelques questions sur l’installation de ces dispositifs. Les forces de la Résistance ont atteint les frontières de l’Irak en empruntant une voie particulière, ce qui leur permet d’encercler la région où sont présents les forces spéciales américaines et les groupes terroristes de Syrie ; c’est-à-dire plus précisément, les zones situées aux alentours du point de passage d’al-Tanaf. Ces groupes terroristes se sont réjouis de l’utilisation de ce dispositif en vue d’occuper les régions frontalières et d’avancer vers Deir ez-Zor.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV