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Berlin ne veut plus se battre pour les comptes des États-Unis, ni de la Grande-Bretagne ni de la France

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Willy Wimmer, ex-secrétaire d'État allemand à la Défense. (Photo d'archives)

Pour l’ex-secrétaire d'État allemand à la Défense, il faut donner des explications sur les demandes formulées par l’UE de former une coalition militaire conjointe.

« La formation d'une telle coalition dans une telle conjecture catastrophique est déjà une erreur. Actuellement, le monde vit une situation précaire. Partout, on craint une guerre. Dans de telles conditions, proposer la formation d’une alliance militaire au sein de l’UE est un acte décevant », a déclaré Willy Wimmer, l'ancien secrétaire d'État allemand à Russia Today.  

« Si les autorités ont l’intention de faire avancer une telle idée, il est nécessaire, à mon avis, d’organiser des débats publics et politiques à ce propos dans tous les pays membres et expliquer pourquoi une telle décision avait été prise. Mais jusqu’à présent aucune action n’est intervenue à cet effet de la part de la Commission européenne et cela est une catastrophe », a-t-il ajouté.

Auparavant, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, avait prétendu que même la plus grande puissance militaire de l’Europe ne pouvait pas défendre ce bloc face aux menaces et cela n’est pas une question que l’on puisse confier à l’extérieur de cette Union.

Les déclarations de Junker sont intervenues après que Donald Trump a demandé à l’UE d’assumer « sa part équitable » pour adhérer à l’OTAN.

Junker a précisé plus loin dans ses propos que Washington avait depuis longtemps et avant même l’arrivée au pouvoir de Trump, changé sa politique.

"Durant la dernière décennie, on s’est bien rendu compte que les partenaires des États-Unis s’étaient trop appuyés à ce pays. Nous n’avons donc pas d'autre option que de défendre nos intérêts", a-t-il reconnu.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV