Lors de la conférence de presse de cette semaine, Bahram Qassemi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a reformulé ses condoléances aux familles des victimes des attentats du 7 juin à Téhéran et transmis ses salutations à toutes les autorités qui ont exprimé leur compassion et envoyé des messages à l’Iran.
Concernant le Plan global d’action conjoint, signé à Vienne en 2015, le porte-parole de la diplomatie iranienne a affirmé que cet accord était entériné et n’avait aucun rapport avec les évolutions régionales, notamment la crise entre les pays du golfe Persique. « La réunion de Riyad a eu des retombées dévastatrices. Les récents événements dont nous avons été témoins, en sont la preuve. Il vaudrait mieux que les pays en conflit [l’Arabie saoudite et le Qatar] se retrouvent autour d’une table et discutent », a-t-il estimé.
Au sujet de la Syrie, M. Qassemi a déclaré : « La question syrienne est devenue complexe. Les manœuvres des États-Unis et de leurs alliés en Syrie sont sujettes à caution. Elles permettent aux terroristes d’acheter du temps. S’ils veulent que leur lutte antiterroriste soit crédible, ils devraient réfléchir à deux fois avant de prendre des décisions… Si l’honnêteté prenait le dessus, le cessez-le-feu stabiliserait la situation en Syrie.»
En réaction aux allégations d’un journal saoudien quant à un référendum au Kurdistan irakien, M. Qassemi a estimé que l’intégrité territoriale de l’Irak était un sujet important. « C’est avec la stabilité et la démocratie que l’Irak pourra préserver ses droits. Ainsi, c’est la région entière qui en sera bienheureuse. La position de l’Iran est inchangée », a-t-il précisé.
Interrogé sur une éventuelle plainte de l’Iran contre l’Arabie saoudite suite aux attentats de Téhéran, Bahram Qassemi a indiqué : « Les départements concernés enquêtent sur les faits et dès les premières évaluations, nous agirons en conséquence. »