En France, la participation aux élections législatives s’affichait en baisse par rapport à 2012, à 19,24 %. C’est également le taux le plus faible à cette heure depuis 20 ans.
La participation des électeurs aux législatives s’élevait à 19,24 % à midi, ce dimanche 11 juin, en baisse par rapport à 2012, selon le ministère de l’Intérieur. C’est également le taux le plus faible à cette heure depuis vingt ans.
Sans surprise, la participation est largement inférieure à celle enregistrée, à midi, lors du premier tour de l’élection présidentielle, le 23 avril dernier (28,54 %).
À Paris, ce dimanche, seulement 11,68 % des électeurs s’étaient déplacés à la mi-journée, contre 13,64 % il y a cinq ans. D’une façon générale, la région Île-de-France se mobilisait peu, avec juste 10,50 % de participation en Seine-Saint-Denis à midi, 13,33 % dans les Yvelines, 14,36 % dans le Val-de-Marne et 15,05 % en Essonne, 15,36 % en Seine-et-Marne et 16,51 % dans le Val-d’Oise.
En revanche, le ministère de l’Intérieur citait parmi les départements où les électeurs ont le plus voté en matinée le Gers (29,46 % de participation à midi), la Corrèze (28,88 %), la Creuse (26,22 %), l’Indre (26,18 %) et le Cantal (25,52 %).
Dans le Nord, la participation de la mi-journée atteignait 16,55 % contre 19,66 % en 2012 à la même heure. De son côté, la préfecture du Rhône a fait état d’une participation de 19,42 % à midi, contre 23,3 % au premier tour de 2012 à la même heure.
La participation, un facteur clé du scrutin
La participation est un facteur clé du scrutin puisque, pour être élu député, le candidat doit, au premier tour, obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés représentant au moins 25 % du nombre des électeurs inscrits. Les candidats ayant obtenu au premier tour un nombre de voix représentant au moins 12,5 % des inscrits peuvent donc participer au second tour.
Les votes blancs (bulletins vierges ou enveloppes vides) ne sont pas pris en compte dans le calcul des suffrages exprimés, même s’ils ne sont plus assimilés à des votes nuls (comme les bulletins raturés ou non conformes au code électoral) depuis une loi de 2014. Ils sont décomptés séparément des votes nuls et annexés en tant que tels au procès-verbal de chaque bureau de vote.
Source : Le Monde