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Le lobby saoudien aux États-Unis menace l'émir du Qatar

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le logo et la photo du président du Comité des relations saoudo-américaines, Salman al-Ansari. ©Al-Arabiya

Le fondateur et président d'un lobby saoudien aux États-Unis a averti que l'émir du Qatar connaîtrait le même sort que l'ex-président d'Égypte, Mohammed Morsi en raison de son soutien à l'Iran.

Salman al-Ansari, président du comité des relations saoudo-américaines (The Saudi American Public Relation Affairs Committee), abrégé en Saprac, a écrit, jeudi 1er juin, sur son compte Twitter, que l'émir du Qatar Tamim Ben Hamad ale-Thani risquerait de connaître le même sort que Mohammed Morsi en raison de son soutien à l'Iran et son hostilité envers Riyad. 

Étant donné votre soutien au gouvernement extrémiste de l'Iran et votre hostilité envers le gardien des Deux Saintes Mosquées, je tiens à vous rappeler que c'est exactement ce qu'a fait Mohammed Morsi qui s'est finalement fait emprisonner et isoler".

 

Selon le site web Middle East Eye, ce tweet a provoqué une avalanche de réactions chez les internautes qui l'ont considéré comme "menace directe" contre le Qatar et son émir.

Les réactions furent tellement virulentes que Salman al-Ansari s'est vu obligé de supprimer le tweet.

Pour les experts politiques, ce tweet de Salman al-Ansari représente une menace directe contre le Qatar, insinuant que l'Arabie saoudite pourrait orchestrer un coup d'État militaire au Qatar tout comme ce qui s'est passé en Égypte.

Ce tweet suggère, d'autre part, que le coup d'État militaire, ayant renversé en 2013 Mohammed Morsi en Égypte, aurait été organisé par l'Arabie saoudite. 

Le président des États-Unis Donald Trump s’est rendu, le samedi 20 mai, à Riyad, capitale d’Arabie saoudite, sa première destination étrangère depuis son élection.

À Riyad, Donald Trump s’est entretenu avec une cinquantaine de dirigeants de pays arabo-islamiques.

Selon des sources bien informées, les responsables saoudiens ont accusé, devant Donald Trump, le Qatar de soutenir le terrorisme.

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Au lendemain du sommet de Riyad, l’émir du Qatar aurait prononcé un discours où il s’est dit en faveur de l’Iran, du Hezbollah et du Hamas.

Ces déclarations, bien que démenties plus tard par le ministère qatari des Affaires étrangères, ont provoqué l’ire de l’Arabie saoudite et alimenté une crise opposant l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis au Qatar.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV