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Khan Cheikhoun : Londres, Paris et Washington font obstacle à l’enquête

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une photo de l’attaque chimique de Khan Cheikhoun. ©AFP

Alors que deux mois se sont écoulés depuis l’attaque chimique dans la localité de Khan Cheikhoun dans la province d’Idlib en Syrie, personne au Conseil de sécurité ne se hâte pour s’y rendre afin d’analyser les échantillons prélevés sur le site de l’attaque chimique, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.

Les pays occidentaux ont rejeté toutes les propositions qui leur ont été faites de visiter la base aérienne de Shayrat, a ajouté le ministère russe.

Le ministère russe des Affaires étrangères a réagi dans un communiqué aux accusations sans scrupules proférées par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni lors de la récente réunion du Conseil de sécurité pour examiner la question de l’attaque chimique en Syrie, a-t-on appris de Tasnim. 

« Le 23 mai, le Conseil de sécurité s’est réuni pour examiner le dossier de l’attaque chimique en Syrie tandis que la troïka franco-américano-britannique se répandait en déclarations anti-Assad et anti-russes. Ces trois pays qui critiquent et qui accusent Damas n’ont cure de savoir qui se trouve derrière cette attaque au gaz sarin à Khan Cheikhoun dans la province d’Idlib », est-il dit dans ce communiqué.

« Les représentants britannique, français et américain au Conseil de sécurité des Nations unies ont résisté par tous les moyens à l’examen de cette question », a ajouté ce communiqué.

Ce communiqué a également regretté que la commission d’enquête de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) n’ait rien fait à ce propos et retarde à chaque fois sa visite dans la localité de Khan Cheikhoun sous des prétextes sécuritaires.

En plus, le mécanisme d’enquête conjoint de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l’Organisation des Nations unies n’a pas pu jusqu’à présent mettre au point un plan pour visiter ce site, interroger les gens et examiner les preuves.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV