Le Pentagone va tester pour la première fois sa capacité à abattre un missile balistique intercontinental en utilisant son propre missile intercepteur à longue portée, test qui a pour objectif de contrer le lancement éventuel de missiles nord-coréens.
Le test, qui aura lieu au-dessus de l'océan Pacifique, vient juste deux jours après que Pyongyang ait tiré un missile balistique à courte portée qui a parcouru environ 280 milles avant de s'abattre dans la zone économique japonaise en mer du Japon.
Dans un tweet posté lundi, le président Donald Trump a rejoint les dirigeants de la Corée du Sud et du Japon en condamnant le test nord-coréen. La Corée du Nord avait « montré un grand manque de respect » pour la Chine en « tirant encore un autre missile balistique », a-t-il affirmé.
Le test impliquera le lancement d’un missile type intercontinental depuis les îles Marshall, dans le Pacifique. Ce missile cible devra être arrêté par un missile intercepteur tiré depuis la base Vandenberg de l’US Air Force en Californie.
Le test doit permettre de mesurer l’efficacité du système de défense contre les missiles intercontinentaux basé en Alaska et en Californie.
Le dernier test en 2014 a réussi alors que les trois précédents avaient échoué.
Le Pentagone insiste sur le fait que le test à long terme de son système intercepteur terrestre ne concerne pas seulement la Corée du Nord, mais vise à remettre en cause tout missile balistique intercontinental.
La Corée du Nord multiplie en ce moment les tests pour parvenir à se doter d’un missile nucléaire intercontinental capable de frapper les États-Unis.
Avec AFP