114 civils tués entre juillet 2016 et janvier 2017, c’est le bilan des victimes des violences perpétrées par les forces gouvernementales sud-soudanaises en l’espace de 6 mois au Soudan du Sud.
Le chiffre n’est pas révélateur de l'ampleur des abus commis par les groupes d'opposition, car les agents onusiens ne peuvent pas accéder directement aux zones de conflits, mais le document souligne que ce chiffre ne concerne que les crimes commis dans et autour de la ville de Yei.
Dans ce document, plusieurs cas de crime, de violence et d’abus sexuels contre les civils ont été constatés, allant du pillage à la torture en passant par les attaques lors des funérailles, les bombardements des civils, la violence sexuelle contre les femmes et les jeunes filles.
Le porte-parole de l’armée sud-soudanaise a rejeté ce rapport en le jugeant sans fondement.
Selon lui, ce n’est pas la première fois qu’on essaie de condamner le Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS).